Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - La maison Rozenbaum, de Evelyne Lagardet

20 Juin 2018 | 177 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Pages

La maison Rozenbaum*, de Evelyne Lagardet 

Nous avons déjà présenté dans ces pages, des ouvrages d’Evelyne Lagardet.  On lui doit notamment « Un rêve français » (1) et, en collaboration  avec Michel Tubiana, « Contes philosophiques de la diversité » (2)

C’est un tout autre sujet qu’elle aborde avec son nouveau livre, celui de la vie en maison de retraite et, dans le cas de la Maison Rozenbaum, au sein d’un établissement « juif ».

Sarah Blumberg, malgré son âge avancé et une mémoire qui défaille, file, depuis cinquante ans, le parfait amour avec Albert Vidal, un Juif originaire de Salonique. Veuve depuis le lendemain de la Guerre qui avait vu son époux emporté par un cancer foudroyant, elle avait refait sa vie et maintenait de bonnes relations avec ses deux garçons, Bobby et Jean-Robert, dit J.R.

Mais voilà qu’un jour, comme cela arrive souvent dans toutes les « bonnes familles », Bobby et J.R. se mettent en tête de placer leur mère en maison de retraite. Ils choisissent le top du top, la plus sophistiquée et même la plus couteuse, du moins si l’on en croît les publicités consultées : la Maison Rozenbaum. Il en avait fallu de la patience pour convaincre la responsable des admissions, Madame Raousse, de leur trouver une place pour Sarah en plaçant son dossier au-dessus de la pile.

On découvre peu à peu les protagonistes de cette étonnante histoire : le directeur, Trognon, qui vient de remplacer Madame Cohen, le docteur Wolf, médecin-chef, le docteur Geneviève Angst, Madame Tordeux, psychologue et surveillante, Andreï Radovan, l’homme à tout faire venu de Moldavie, Loubna, infirmière maghrébine et Malika, sa consoeur  et, parmi les pensionnaires, Suzy Moinel, ex-danseuse aux Folies-Bergère, Madame Assous, originaire d’Algérie, Monsieur Bensaïd, Madame Partouche et bien d’autres.

A la Maison Rozenbaum, on mange kascher, bien entendu, et chacun peut, à loisir, aménager sa chambre à son goût, mais ce n’est pas un argument suffisant pour Sarah pour la convaincre d’accepter d’y passer le restant de ses jours. Dès lors, avec la complicité d’Albert, elle va tout faire pour tenter de fuir de la prison dorée où ses enfants ont voulu l’enfermer pour, d’une certaine manière, se débarrasser d’elle.

Dans le monde sans pitié que se révèle être la Maison Rozenbaum, avec les grandes et les petites combines des uns et des autres, Sarah et Albert  vont monter un véritable réseau de « résistance ». Amusant et angoissant à la fois. Un roman très original.

Jean-Pierre Allali

 

(*) Editions Plon. Mars 2018. 456 pages. 19,90 €.

(1) Editions Flammarion, 2007. Voir la Newsletter du 30-05-2008.

(2) Editions Eyrolles, 2010. Voir la Newsletter du 31-01-2011.

 
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