Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Le sceau d'Israël (1920-2020), par Samy Bochner

07 Mai 2020 | 443 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

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 Le sceau d'Israël. 1920-2020 : Centenaire de la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres, par Samy Bochner (*)

 

L’acharnement haineux des antisionistes de tous bords à l’égard d’Israël, la remise en question incessante de la légitimité de son existence, conduisent le public souvent mal informé à oublier les textes légaux sur lesquels se fonde la recréation de l’État juif moderne. C’est pourquoi il faut être reconnaissant à Samy Bochner de nous rappeler dans un petit livre percutant ce qui fait le sceau d’Israël. De la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres en passant par la Déclaration Balfour, des textes légaux qui n’ont jamais été abrogés sont là qui s’ajoutent au droit moral imprescriptible du peuple juif à retrouver la terre ancestrale dont il a été privé par la force et l’injustice il y a plus de deux mille ans.

Ce que nous explique l’auteur, c’est qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, « dans ce bouleversement général, « la question de la Palestine » fut en réalité pour la première fois résolue internationalement et de jure définitivement malgré les soubresauts et les tentatives de délégitimation depuis 100 ans ».

En 1917, la Déclaration Balfour reconnaît au peuple juif le droit de reconstruire son foyer national sur les deux rives du Jourdain. 

Plus tard, du 19 au 26 avril 1920, la Conférence Internationale de San Remo qui se déroule au château Devachan, donne force de loi à la Déclaration Balfour avant que la décision historique de cette Conférence, prise à l’unanimité, soit validée par la Société des Nations en 1922 puis, plus tard, par l’ONU, en 1945, à travers sa déclaration numéro 80.

Pour Samy Bochner, ces différents attendus l’emportent juridiquement sur la décision de l’ONU du 29 novembre 1947 envisageant le fameux partage de la Palestine en deux États et ce, à fortiori, après le refus des pays arabes et leur agression militaire du jeune État juif.

L’auteur nous propose pour notre édification, de larges extraits des textes adoptés lors des différentes conférences : accords Sykes-Picot de 1920, Conférence de San Remo, Traité de Sèvres, Traité de Lausanne (1923). On réalise que la recréation de l’État juif se situe dans la cadre du démantèlement de quatre empires : le Reich allemand, l’empire austro-hongrois, la Russie tsariste et l’empire ottoman.

En conclusion, l’auteur affirme que « la prétendue solution à 2 États (Israël d’avant 1967 et la Palestine de Cisjordanie et de Gaza) ne résiste donc pas à l’analyse historique, juridique ou politique ». L’ouvrage s’achève par une analyse du plan de paix de Donald Trump proposé en janvier 2020. 

De nombreuses illustrations et cartes agrémentent cette publication utile et salutaire.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Consulaires. 1er trimestre 2020. 140 pages. 16 €.