Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Le sceau d'Israël (1920-2020), par Samy Bochner

07 Mai 2020 | 443 vue(s)
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Actualité

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

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 Le sceau d'Israël. 1920-2020 : Centenaire de la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres, par Samy Bochner (*)

 

L’acharnement haineux des antisionistes de tous bords à l’égard d’Israël, la remise en question incessante de la légitimité de son existence, conduisent le public souvent mal informé à oublier les textes légaux sur lesquels se fonde la recréation de l’État juif moderne. C’est pourquoi il faut être reconnaissant à Samy Bochner de nous rappeler dans un petit livre percutant ce qui fait le sceau d’Israël. De la Conférence de San Remo au Traité de Sèvres en passant par la Déclaration Balfour, des textes légaux qui n’ont jamais été abrogés sont là qui s’ajoutent au droit moral imprescriptible du peuple juif à retrouver la terre ancestrale dont il a été privé par la force et l’injustice il y a plus de deux mille ans.

Ce que nous explique l’auteur, c’est qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, « dans ce bouleversement général, « la question de la Palestine » fut en réalité pour la première fois résolue internationalement et de jure définitivement malgré les soubresauts et les tentatives de délégitimation depuis 100 ans ».

En 1917, la Déclaration Balfour reconnaît au peuple juif le droit de reconstruire son foyer national sur les deux rives du Jourdain. 

Plus tard, du 19 au 26 avril 1920, la Conférence Internationale de San Remo qui se déroule au château Devachan, donne force de loi à la Déclaration Balfour avant que la décision historique de cette Conférence, prise à l’unanimité, soit validée par la Société des Nations en 1922 puis, plus tard, par l’ONU, en 1945, à travers sa déclaration numéro 80.

Pour Samy Bochner, ces différents attendus l’emportent juridiquement sur la décision de l’ONU du 29 novembre 1947 envisageant le fameux partage de la Palestine en deux États et ce, à fortiori, après le refus des pays arabes et leur agression militaire du jeune État juif.

L’auteur nous propose pour notre édification, de larges extraits des textes adoptés lors des différentes conférences : accords Sykes-Picot de 1920, Conférence de San Remo, Traité de Sèvres, Traité de Lausanne (1923). On réalise que la recréation de l’État juif se situe dans la cadre du démantèlement de quatre empires : le Reich allemand, l’empire austro-hongrois, la Russie tsariste et l’empire ottoman.

En conclusion, l’auteur affirme que « la prétendue solution à 2 États (Israël d’avant 1967 et la Palestine de Cisjordanie et de Gaza) ne résiste donc pas à l’analyse historique, juridique ou politique ». L’ouvrage s’achève par une analyse du plan de paix de Donald Trump proposé en janvier 2020. 

De nombreuses illustrations et cartes agrémentent cette publication utile et salutaire.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Consulaires. 1er trimestre 2020. 140 pages. 16 €.

 
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