Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Réflexions Talmudiques par temps d'épidémie, par Ariel Toledano

02 Décembre 2020 | 288 vue(s)
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Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Réflexions Talmudiques par temps d'épidémie, par Ariel Toledano (*)

 

On pouvait très logiquement s’y attendre : la pandémie de Covid-19 a suscité diverses parutions à travers le monde désemparé. En France, le docteur Ariel Toledano, médecin vasculaire, aura été l’un des premiers à écrire sur le sujet. Il le fait avec brio, en tant que soignant, certes, mais surtout, et c’est là son originalité, et à la lumière des enseignements de la tradition juive.

Dédié à ses patients et patientes, l’ouvrage rappelle en préambule que « la pratique de la médecine vous confronte à des situations humaines difficiles qu’il faut très vite apprendre à assumer ». Face à ce que d’aucuns peuvent parfois considérer comme la routine d’un praticien, l’apparition d’une nouvelle maladie infectieuse, la Covid-19, a fait l’effet d’une bombe, d’un véritable bouleversement. Décrite pour la première fois dans la ville de Wuhan en Chine, en décembre 2019, elle est transmise par un coronavirus, le Sars-CoV-2, qui a été identifié en janvier 2020. Il proviendrait de deux souches virales animales, la chauve-souris et le pangolin. Et c’est précisément le 11 mars 2020 que l’épidémie est devenue mondiale.

Dès le 1er avril de la même année, l’OMS déclare 900 000 cas dans le monde affectant 187 pays et entraînant la mort de plus de 44 000 personnes. Un mois plus tard, on en était déjà à 4 millions de cas déclarés et 277127 décès. On le sait, les choses se sont fortement aggravées depuis.

Bien que le monde ait déjà connu de graves épidémies : la grippe espagnole de 1918, la grippe asiatique de 1957, celle de Hong-Kong en 1968, le SRAS en 2003, la grippe aviaire en 2006, le H1N1 en 2009, le Mers en 2012 et le virus Ebola entre 2013 et 2015, nous sommes désemparés.

« Comment en sommes-nous arrivés là ?» se demande Ariel Toledano en ajoutant avec inquiétude : « Le soin est-il en mesure de réparer ce monde qui vacille ? ».

Dans la sagesse juive, ce qui est central, c’est la nécessité pour l’homme de ne jamais succomber sous le malheur, sous la souffrance, mais, au contraire, de tout faire, d’agir, pour réparer, transformer, innover, faire émerger quelque chose de positif ». « Gam zou le tova » dit-on en hébreu. En gros : « À quelque chose malheur est bon ». Peut-être, après tout, que le confinement est l’occasion d’un retour bénéfique sur soi ?
Ariel Toledano appelle à la rescousse Maïmonide et son « Guide des Égarés » où il classe l’ensemble des maux en trois catégories.. Pour le grand penseur juif, « La plupart des maux qui frappent les individus viennent d’eux-mêmes, je veux dire des individus humains qui sont imparfaits ». Pour les kabbalistes Isaac Louria et Moïse Cordovero, tous les maux viennent d’un accident initial, la « brisure des vases ». Quant au Talmud, il dénombre quatre manifestations d’imperfections du monde.

Dans sa quête à la recherche de la vérité, l’auteur en appelle aussi  à Martin Buber, Emmanuel Levinas, André Chouraqui, André Neher et bien d’autres.

Comment respecter le principe juif selon lequel « toute vie réelle est rencontre » à une époque où l’obligation de distance  sociale nous oblige à nous méfier de notre prochain et à nous en écarter par crainte d’être contaminé ? Pour le dire autrement : « Comment vivre sans inconnu devant soi ? »

La réflexion de l’auteur est une occasion de rappeler les principes d’hygiène et de prophylaxie énoncés tant dans la Torah que dans le Talmud. 

Pour l’heure, il convient de soigner avec humilité et espérance. Avec Rabbi Nahman de Braslav, il faut se dire que : « Le désespoir n’existe pas. Ne jamais se décourager ! Si tu crois que l’on peut détruire, crois aussi que l’on peut réparer ».car Dieu, ne l’oublions jamais, nous a enjoint : « C’est la vie que choisiras ! ».

Des pages d’espoir salutaires en ces temps difficiles. À découvrir !!

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions In Press. Juin 2020. 128 pages. 9 €.

 
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