Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Si c'était Jérusalem, de Michel Gad Wolkowicz et Michaël Bar Zvi

16 Mai 2018 | 278 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pages

Si c'était Jérusalem, sous la direction de Michel Gad Wolkowicz et Michaël Bar Zvi*

C’est véritablement un énorme travail qui nous est proposé dans ce volume de plus de mille pages qui reprend en titre l’intitulé d’un colloque qui s’est tenu en avril 2016 au Menahem Begin Heritage Center de Jérusalem.

Une centaine de contributeurs, d’Eliette Abecassis à Benny Ziffer en passant par Georges Bensoussan, Raphaël Draï, Frédéric Encel, Benjamin Gross, Meyer Habib, Didier Long, Richard Prasquier, Daniel Sibony, Jacques Tarnero, Philippe Val ou encore A.B. Yehoshua.

L’ouvrage s’ouvre sur un hommage à Raphaël Draï, « le mensch constantinois » et Benno Gross, grand maître de sa génération, tous deux disparus, à quelques jours d’intervalle, en juillet 2015.

En introduction, Michel Gad Wolkowicz, se référant aux propos millénaires des enfants du peuple juif, « L’an prochain à Jérusalem » et « Si je t’oublie Jérusalem », justifie le titre de l’ouvrage, venu en somme comme un conte, un reste diurne.

Président d’honneur du Crif et actuel président du Keren Hayessod, Richard Prasquier affirme son attachement indéfectible à la capitale d’Israël dans un texte intitulé : « Puis-je dire que Jérusalem vit en moi ? ». Pour Richard Prasquier, « Ce n’est que pendant qu’il y a eu une souveraineté juive que toutes les religions ont pu prier en paix à Jérusalem ». C’est pourquoi, « le mécréant que je suis me battrai pour le maintien de la souveraineté juive à Jérusalem ».

Ancien vice-président du Crif, le député Meyer Habib, dans un message, développe des arguments similaires : « C’est depuis que Jérusalem est réunifiée sous souveraineté israélienne, après avoir été moribonde pendant les siècles d’occupation ottomane, que la ville a retrouvé sa superbe, qu’elle refleurit, se développe, s’étend, qu’elle vibre » ;

Un beau corpus d’illustrations enrichit ce bel ouvrage dont on regrettera peut-être qu’il n’ait pas été proposé en deux volumes permettant ainsi une lecture plus aisée.
A découvrir.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Editions In Press. Février 2018. 1020 pages. 34 euros.