Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Techouva, de Frédéric Lauze

06 Mars 2018 | 189 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Pascal Boniface a été débouté de sa plainte en diffamation contre Frédéric Haziza. Et l’épilogue de cette affaire est doublement essentiel.

 

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

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Opinion

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

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Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

TECHOUVA - Par Frédéric Lauze (*)

Commissaire de police, directeur départemental de la sécurité publique du Val d’Oise, Frédéric Lauze s’est lancé dans l’écriture il y a quelques années. Dans son troisième roman, dont l’action se situe sur la Côte d’Azur, il nous emmène à la rencontre de Pierre, 45 ans, professeur de philosophie à Nice, fils d’un militant socialiste, père de deux enfants, Théo et Alexandre, qui vit séparé de son épouse, Anna, critique littéraire.

Autour de lui, un groupe d’amis très liés dont Maxime, l’ouvrier de la bande, auquel le père de Pierre ne cesse, lors des conversations, de rappeler son séjour dans un kibboutz en Israël, quand il avait vingt ans, en 1963. Quatre mois de bonheur et de découverte. La plus belle période de sa vie, aime-t-il dire. « La sensation de vivre l’Histoire en tant qu’acteur ».

Un jour, le doyen de l’université, le professeur Charles Raybaud, parvient à convaincre Pierre de consacrer sa prochaine conférence au conflit israélo-arabe. L’idée est excitante mais le sujet est explosif. Le titre choisi « Réflexion sur l’aporie de la confrontation tragique de deux ethnocentrismes », un peu pompeux, ne décourage pas les auditeurs qui se pressent dans l’amphithéâtre.

Pour Pierre « Le sionisme, c’est un volontarisme à l’opposé du déclinisme et du fatalisme qui a été la trame tragique de l’histoire juive depuis que le peuple juif a été expulsé définitivement en 70 de la Palestine… ». En bref, « Le sionisme, c’est donc..la Téchouva… ». Par souci d’équilibre, l’orateur, dans une seconde partie, est un peu plus critique à l’égard d’Israël

La Téchouva. Mais c’est quoi la Téchouva ? Etudiants et amis se posent la question. Maxime, lui, décide d’aller voir Israël de plus près et, qui sait, d’y vivre même s’il n’est pas juif.

Téchouva, Israël, mais aussi l’Irlande, la Martinique, la Turquie et le foot. L’amour aussi. Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions L’Harmattan. Août 2017. 246 pages. 21,50 euros.