Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean Pierre Allali - Zakhor, souviens-toi, par Manuel Cordouan

27 Mars 2019 | 111 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Pages

Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Pages

Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pages

Zakhor, souviens-toi, par Manuel Cordouan*

L’auteur, haut fonctionnaire, a fait des études de littérature et de philosophie avant d’entrer dans la carrière. Dès lors, le goût de l’écriture est resté vivace en lui et il a entamé, depuis quelques années, parallèlement à ses responsabilités, une carrière d’écrivain. Il a, à son actif, deux essais politiques, six romans et trois pièces de théâtre. Il a aussi créé deux comédies musicales.

« Zakhor. Souviens-toi », la pièce de théâtre qu’il nous propose à présent, se veut un hommage à la mémoire de la cousine germaine de sa mère, Fernande Lévy et à celle de son mari, Charles Benyamine, tous deux arrêtés par la police française, aux heures sombres de la Shoah, transférés à Drancy et gazés à Dachau.

La pièce qui comporte quatre actes, raconte l’histoire de Joseph Weismann, Yosélé,  87 ans, arrêté par la police française avec ses parents et ses deux sœurs, Rachel et Charlotte.

Rescapé de la rafle du Vél d’Hiv, Joseph Weismann est amené à apporter son témoignage dans un établissement scolaire, un collège, dont le principal, Michel, est également professeur d’histoire. Parmi les élèves de la classe de troisième, David, Sandra, Kévin, Mokhtar, Jean-Pierre, Éléonore et François. Des jeunes qui avouent qu’ils auraient préféré voir un match de foot, surfer sur Internet, aller voir des copains ou chanter du rap. « Mais c’est quoi ce truc, la Shoah ?

Malgré les difficultés qu’il éprouve à se remémorer son histoire et celles des jeunes à se concentrer, l’attention finit par l’emporter et les élèves, émus et troublés, écoutent le récit, parfois un peu décousu, du vieil homme. Joseph Weismann parvient même à transformer son exposé en un véritable jeu de rôles.

De nombreux thèmes sont abordés : le port de l’étoile jaune, la philosophie de Nietzsche, les écrits de Heine, la notion d’Aryen, Hitler, les camps de la mort, les chambres à gaz, la notion de race, les expériences terrifiantes du docteur Mengele, la Shoah par balles, les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, les Justes, Pétain et le régime de Vichy, le fichier juif, l’UGIF, l’exode des pieds-noirs d’Algérie, Herzl et le sionisme…

On découvre avec émotion, l’autre Joseph, Joseph Kogan, compagnon d’évasion de notre héros du camp de Beaune-la-Rolande, son double en somme.

Et, comme on pouvait s’y attendre, le conflit israélo-arabe surgit au milieu des débats avec les interventions de Mokhtar qui se présente comme musulman et lance : « Les Juifs, en Israël, ont enfermé les Palestiniens dans des camps ou dans des ghettos après les avoir expulsés de leurs terres ».

L’histoire de Joseph a inspiré Roselyne Bosh qui en a tiré un film, « La Rafle » (2010). Joseph lui-même a raconté sa vie dans « Après la rafle » (2011).

Très original. À découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions L’Harmattan. Février 2019. 98 pages. 12,50 €.

 

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance