Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

« Lettre à un ami israélien »

29 Mai 2018 | 428 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Opinion
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Cher Bruno Frappat

Je suis un fidèle lecteur de La Croix depuis de nombreuses années, et j’apprécie en particulier la qualité et la hauteur de vue de votre chronique. C’est pourquoi je souhaite répondre à votre « Lettre à un ami israélien », qui, je dois le dire, m’a bouleversé (La Croix des 19, 20 et 21 mai, à lire ci-dessous).

Je ne vous ferai pas l’injure de revenir sur l’histoire de Gaza, de la prise de pouvoir du Hamas par la violence un an après le départ des Israéliens, ni vous rappeler l’idéologie du Hamas et notamment l’article 7 de leur charte.

Je comprends que vous soyez opposé à la politique du gouvernement israélien ; beaucoup d’Israéliens le sont aussi, mais pratiquement aucun d’eux n’aurait réagi différemment pour s’opposer à ce qui était une tentative soigneusement organisée et pas pacifique du tout d’envoyer des militants en Israël pour tuer et/ou enlever des civils israéliens. Je n’ai aucun doute sur ce qu’aurait fait le « Juste » Isaac Rabin.

Je suis accablé par votre comparaison entre Gaza et le ghetto de Varsovie. Elle ne mérite pas de commentaire.

Je ne crois pas que les Palestiniens ont fait « comme l’aurait fait n’importe quel autre peuple… » Il y a eu des dizaines de millions de réfugiés dans le monde de l’après-guerre. J’ai été, enfant, « réfugié polonais ». Ils ont refait leur vie dans des pays d’accueil, y compris les centaines de milliers de Juifs chassés des pays musulmans. Tous, sauf les Palestiniens, éduqués dans la haine contre Israël et surtout victimes du refus des pays arabes (sauf la Jordanie) à les intégrer.

Oui, la situation des Palestiniens de Gaza est dramatique. Mais pourquoi ne rappelez-vous donc pas que, Israël dans un choix difficile, a quitté l’enclave qui n’est occupée aujourd’hui que par le Hamas qui, entre l’utilisation des aides internationales pour le développement économique ou la guerre, a constamment choisi la guerre ?

Je vous réitère mon respect très sincère.

Richard Prasquier, président d’honneur du Crif

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