Lorsque la Nuit debout frise l’hystérie

18 Avril 2016 | 21 vue(s)
Catégorie(s) :
Antisémitisme

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

Pages

"La Place de la République ne vous appartient pas".

Qu’est-ce donc que ce cirque ?
Vous, qui dîtes se réclamer de la démocratie participative… 
Vous, qui dîtes sembler adorer le débat… 
Vous, qui dîtes vouloir dialoguer… 
 
Vous, qui dîtes vouloir de vos paroles et de vos pensées changer Paris, les rues, les places, la politique et le monde… 
Vous, qui dîtes condamner cette gauche dont vous dîtes qu’elle serait de droite, forcément, pensez-vous… 
Vous, qui dîtes vouloir instaurer et insuffler un sang neuf, un sang jeune dans la politique… 
 
Vous, qui dîtes avoir la prétention de débattre, de parler, de chercher des idées, d’élever le monde et de philosopher…
Vous, qui dîtes porter l’indignation en votre cœur, façon Stéphane Hessel, sélective donc, probablement… 
Ainsi donc… 
 
Il aura fallu qu’un philosophe -fut-il réactionnaire, dîtes-vous- et que ce philosophe honni ose arpenter cette place de la République, pour vous rencontrer, pour vous regarder, pour prendre le pouls de cette Nuit debout, pour que vous deveniez l’intolérance même ? Pour que vous deveniez les petits soldats de la réaction façon extrême rouge écarlate ? Façon extrême rouge écarlate hystérique ? Façon extrême rouge écarlate accusatrice ? Façon extrême rouge écarlate de bas niveau ? De peu de cas, de peu de participation démocratique et de beaucoup de sectarisme ?
 
La Place de la République ne vous appartient pas. 
 
Elle appartient au peuple, dont vous n’êtes pas l’expression auto-proclamée, dont vous n’êtes pas la seule expression et dont vous ne serez jamais l’expression unique.
 
En excluant ainsi un philosophe, sous le prétexte que vous ne l’aimez pas, en l’injuriant, en le stigmatisant ainsi, en le traitant de « fasciste »  -accusation ô combien facile, petite et misérable- vous vous excluez de ce en quoi vous prétendez être l’expression et la liberté.
 
La démocratie, ce n’est pas la stigmatisation, ce n’est pas l’élimination, ce n’est pas l’épuration, ce n’est pas le bannissement, ni l’excommunication, ni l’interdiction, ni l’exception. C’est oser affronter, voir et débattre, parler, récuser mais parler.
 
Finkielkraut n’a pas forcément raison, on peut être en désaccord,  on peut ne pas partager du tout son opinion sur le monde et les choses et ne pas aimer ce qu’il écrit et ce qu'il est, mais en l’excluant ainsi, vous montrez votre vrai visage : celui de l’intolérance, dont on sait d'ors et déjà qu'elle est forcément crasse.