Le coin des lecteurs - Simone Veil, connais pas

06 Septembre 2019 | 1432 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Actualité

Comme nos lecteurs ont pu l’apprendre dans la newsletter du Crif, le président du Crif, Francis Kalifat a rencontré le nouvel ambassadeur de Chypre en France, Son Excellence Georges Chacalli, à l’occasion d’un déjeuner de travail. Partons à la découverte de Chypre et de sa petite communauté juive.

 

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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A l'occasion du 3ème anniversaire de la disparition de Simone Veil, nous vous proposons la lecture de billets de blog qui lui rendent hommage.

Hier après-midi je suis allée chez le coiffeur.

Jusque-là, rien d’anormal.

Pour me faire patienter, une jeune coiffeuse m’a tendu un paquet de revues.

Jusque-là, rien d’anormal.

Voyant un Paris Match avec une photo de Simone Veil sur la couverture, je lui dis : « Je vais prendre celui-ci car Simone Veil est mon modèle »

Jusque-là, rien d’anormal.

Mais devant son regard interrogateur, je lui demande : « Tu ne connais pas Simone Veil ? »

Réponse : « Non, jamais entendu parler ! »

Sidérée, j’enchaîne : « Ce n’est pas possible ! il y a eu une cérémonie il y a une quinzaine de jours quand elle est entrée au Panthéon »

« Ah bon ? »

C’est alors que j’ai entrepris de lui raconter la vie de Simone Veil : sa déportation (en rappelant que six millions de Juifs avaient été assassinés par les nazis), son rôle en tant que Ministre de la santé (sa loi sur l’avortement, l’histoire de son tatouage N° 78651), sa présidence au Mémorial de la Shoah (transmettre pour ne pas oublier) son entrée à l’Académie Française (avec le discours de Jean d’Ormesson concluant par  Nous vous aimons) et enfin son entrée au Panthéon, avec son mari, pour ne pas les séparer.

La jeune Diane a un peu plus de 18 ans, ne regarde jamais les infos parce que ça ne l’intéresse pas (là j’ai manqué de réactivité car j’aurais dû lui demander ce qui l’intéressait). Elle ne compte pas aller voter. Evidemment je lui ai quand même rappelé qu’il y a une cinquantaine d’années les femmes n’avaient pas le droit de vote, qu’elles devaient demander l’autorisation à leur mari pour ouvrir un compte en banque ou simplement travailler (elle en avait entendu parler).

Je n’ai pas voulu jouer les grand-mères revêches, mais en riant je lui ai dit que je l’interrogerais à ma prochaine visite pour savoir ce qu’elle avait retenu de notre conversation.

La patronne du salon de coiffure (42 ans) a tout écouté. Elle m’a dit qu’elle connaissait un peu Simone Veil mais qu’elle ne savait pas tout et, se tournant vers sa jeune employée, a conclu « j’ai appris certaines choses car cette dame, elle raconte bien ! ».

Janine Gerson-Père 

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