"Sarah Halimi : une tragédie contemporaine", par Pr. Raoul Ghozlan

19 Juillet 2017 | 258 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

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Actualité

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Lors de l'hommage aux victimes de la rafle du Vel' d'Hiv, le président E.Macron a brisé le mur du silence qui entourait le meurtre de Sarah Halimi.

"Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi."

A l'heure où le caractère antisémite du meurtre n'a pas ete retenu par la justice, le geste d'Emmanuel Macron est fort. Il fait apparaître sa dimension politique.

On peut regretter cependant que le President soit resté au milieu du gué. Pourquoi avoir laissé au seul President du Crif le soin de denoncer la realite du nouvel antisemitisme. Pourquoi ne pas nommer le danger spécifique que représente l'islamisme radical. E Macron a voulu faire un rapprochement entre les années 1930 et les périls contemporains. Mais pour Alain Finkielkraut, cette analogie qui pretend nous éclairer nous aveugle. Au lieu de lire le présent à la lumière du passé, elle en occulte la nouveauté inquiétante.

Cet antisémitisme d'importation pousse sur le terreau d'un antijudaisme culturel, décrit par Boualem Sansal.

Raoul Ghozlan
Basé sur l'article d'Alexandre Devecchio dans Le Figaro