#Terrorisme – De nouvelles menaces pèsent sur Charlie Hebdo, par Marc Knobel

30 Juin 2016 | 11 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Pages

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Par Marc Knobel, publiée dans le Blog du Huffington Post le 29 juin 2016
 
Une enquête pour "menaces de mort" a été ouverte, en toute discrétion, par le parquet de Paris, le 22 juin, révèle Le Parisien dans son édition du 29 juin 2016 après la publication de plusieurs messages sur la page Facebook du journal satirique. Des messages, qualifiés de "très menaçants", laissant entendre que plusieurs membres de la rédaction allaient être, à nouveau, pris pour cibles.
 
Les auteurs de ces messages, postés sur la page officielle Facebook de "Charlie Hebdo" -et retirés depuis- ont clairement évoqué vouloir s'en prendre physiquement aux journalistes de l'hebdomadaire satirique. "Il y est notamment question de tuer, à nouveau, plusieurs membres de la rédaction", poursuit la même source au Parisien.
 
Il y a là quelque chose de particulièrement terrifiant, il y a là quelque chose de particulièrement atroce.
 
Quoiqu'il faille être prudent et attendre les résultats de l'enquête judiciaire qui devrait commencer d'ici peu, on ne peut s'empêcher de penser que les obscurantistes fêlés, les fanatiques, les idéologues tarés, les assoiffés de sang, les paumés et les fous de Dieu, veulent, voudront continuer d'assassiner des journalistes.
 
Charlie Hebdo est un symbole, nous le savons. Parce que sa rédaction avait déjà été assassinée en janvier 2015 et décapitée.
 
En somme, Charlie Hebdo, c'était tout ce qu'ils détestaient: un brin d'insolence, la liberté chérie, le Verbe, le questionnement, l'enquête, la dénonciation des abus et des malversations, des crimes, de la corruption, du fanatisme. Charlie interrogeait, malmenait quelquefois, mais pointait du doigt les incohérences, les folies, les mensonges. Charlie Hebdo parlait au monde et parce qu'il parlait, il fallait le faire taire définitivement.
 
Il faut croire, dans ces conditions, qu'il ne suffit pas pour les barbares que tant de journalistes aient été assassinés, puisqu'il en reste. Il ne suffit pas que le titre ait été la proie des flammes et des balles, pour que l'on veuille encore menacer la rédaction.
 
Au-delà de Charlie Hebdo et des menaces récentes dont il est encore l'objet, ce sont tous les journalistes libres qui sont menacés. Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser, ce sont toutes les voix que l'on veut faire taire définitivement... Lire l'intégralité.