Francis Kalifat

Ancien président

#TRIBUNE : Votes à l'Unesco : face aux falsifications de l’histoire, prêtons nos voix à la vérité

26 Octobre 2016 | 40 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par Nicolas Bedos

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POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Comme à son habitude, partagée par de nombreuses organisations multilatérales, l’Unesco a cédé la semaine dernière en Comité Exécutif et aujourd’hui même au sein de son Comité du patrimoine, à son infamante obsession d’Israël, couplée à un dramatique exercice de falsification de l’histoire.

Le « Kotel », un lieu juif ? Non ! Ces résolutions font ainsi référence au mur occidental comme « le Mur occidental de la mosquée Al-Aqsa / Al-Haram Al-Sharif » ce qui revient à faire du « Kotel » une partie intégrante de la mosquée Al-Alqsa…

Nous étions choqués par l’obsession anti-israélienne de l’Unesco, nous voilà aujourd’hui révoltés par le dévoiement de ses propres valeurs : la mise à l’honneur de l’histoire comme richesse commune fait place aux contrevérités historiques, la promotion de la culture et de l’éducation, à l’instrumentalisation politique.

Le CRIF s’est activement mobilisé depuis des mois auprès de Madame Irina Bokova pour lui demander de mettre un terme à ces résolutions révisionnistes qui déshonorent l’Unesco.

Certes, chacun sait que l’Unesco est un forum où les majorités issues des votes du bloc des pays arabo-musulmans sont automatiques, où les voix des régimes totalitaires de toutes sortes valent plus que celles des démocraties. Mais ces résolutions marquent d’une tache rouge l’Unesco comme la résolution « Sionisme = racisme » de 1975 avait déshonoré l’ONU.

A cette colère face à l’Unesco, s’ajoute une profonde déception face au choix de la France de s’abstenir lors du vote au Comité Exécutif.

La France, disent certains, a corrigé l’erreur de son vote favorable d’avril dernier. C’est donner bien peu de sens à l’abstention ! S’abstenir, lorsqu’il s’agit de choisir entre la vérité et le mensonge, entre l’honneur de l’histoire et l’infamie du révisionnisme, n’est pas digne de la France et de ses valeurs. C’est l’expression d’un renvoi dos-à-dos insupportable et indécent.

Le Crif avait alerté à plusieurs occasions le Président de la République François Hollande sur l’écho de ce vote auprès des Français, de toutes origines, qui ne peuvent supporter de voir la France renoncer à défendre l’histoire et la vérité. Un autre vote était possible et les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, notamment, l’ont fait.

J’ai rencontré vendredi dernier le ministre des Affaires Etrangères Jean Marc Ayrault à qui j’ai exprimé avec gravité notre déception face à ce vote français, et notre colère face à l’Unesco.

Le Crif continuera, avec ses modalités d’action, c’est-à-dire l’action politique,  institutionnelle et médiatique, à porter cette voix, fidèle à la vérité. Vous pouvez compter sur ma détermination à ce que jamais cette voix ne faiblisse.

D’autres organisations ont fait le choix de porter cette colère dans la rue et je salue l’initiative des associations qui appellent à un rassemblement demain à 18h pour exprimer cette déception et cette colère. J’invite toutes les organisations membres du Crif à se joindre à eux pour faire entendre une voix forte, fidèle à la vérité et à l’histoire.

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER

POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE

 

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