Le président russe tente d'exister face à la révolte, focalisée sur le premier ministre, Vladimir Poutine.
Naguère chouchou des Occidentaux, Dmitri Medvedev a perdu, en un temps éclair, tout son poids politique. Les sondages, qui lui accordaient en novembre une cote de popularité égale à 62%, n'ont pas mesuré son récent discrédit. Mais, dans le pays, celui-ci est partout palpable. En dépit des accusations de fraudes aux élections législatives, sur lesquelles il a promis d'enquêter, le président russe a ordonné mardi à la nouvelle Douma, tout juste sortie des urnes, de «commencer à travailler». «Tout le monde, loin de là, n'est pas d'accord avec les résultats des élections, mais c'est toujours comme ça», a ajouté le chef de l'État, lors d'une réception avec les quatre principaux partis.
Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, a affirmé, mardi 13 décembre 2011, que le nombre de morts liées à la répression en Syrie dépasse désormais le nombre de 5000. "Des informations crédibles réunies par mon personnel démontrent une tendance à l'usage systématique et étendu de la torture lors des interrogatoires", a assuré Navi Pillay, selon les diplomates présents. Une situation qualifiée par l'ambassadeur de France aux Nations unies Gérard Araud d'"épouvantable" et d'"effroyable".
Membre influent de la famille régnante d'Arabie saoudite, le prince Turki al-Faysal, ex-ambassadeur à Londres et à Washington, est aussi un ancien chef des services de renseignements du royaume. Il participait samedi à la 4e World Policy Conference organisée à Vienne par l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Vous avez déclaré la semaine dernière que l'Arabie saoudite pourrait envisager de se doter de l'arme nucléaire. Que voulez-vous dire?
Le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) condamne les stéréotypes antisémites véhiculés par le Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme (CECLR).
C'est le point d'orgue d'une semaine de manifestations en Russie. Mobilisés contre le résultat des législatives du 4 décembre, remportées par le parti "Russie unie" mais entachées de fraudes, des dizaines de milliers d'opposants au premier ministre Vladimir Poutine se sont rassemblés, samedi 10 décembre 2011, à Moscou et en province.