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Publié le 28 Septembre 2022

Actu - L'importante mobilisation en soutien aux femmes iraniennes

La mort de Mahsa Amini, jeune femme iranienne de 22 ans, à la suite de son arrestation par la police des mœurs, au motif qu’elle "portait mal" son voile, a suscité une vague de colère et de protestations dans de nombreuses villes d’Iran, et du monde. Ce dimanche, un important rassemblement s'est tenu à Paris.

A l'appel de l'association Iran Ham Ava, de France Fraternités et de la Licra, près de 4000 personnes se sont rassemblées dimanche 25 septembre, place du Trocadéro, à Paris.

Cette mobilisation non partisane entendait apporter un soutien indéfectible aux femmes iraniennes qui affrontent la violence et risquent la mort parce qu’elles refusent le port du foulard islamique.

De multiples hommages ont été rendus à Mahsa Amini et les prises de parole officielles ont souligné l’importance de faire aujourd’hui entendre une entière solidarité avec le peuple iranien, qui manifeste aujourd’hui aux cris de "Femme, Vie, Liberté !".

Le Président du Crif Yonathan Arfi s'est rendu au rassemblement et a affirmé son soutien à "ces femmes résistantes, courageuses, qui défendent la liberté".

 

Source : Licra

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A lire aussi sur le sujet, un article du Monde publié le 25 septembre 2022

En images : le soulèvement des femmes iraniennes après la mort de Mahsa Amini soutenu partout dans le monde

Le mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini ne cesse de prendre de l’ampleur, en Iran et en dehors, mouvement qui a été durement réprimé, faisant au moins 35 morts. Retour en images sur un peu plus d’une semaine de soulèvement des femmes iraniennes.

Petit à petit, il s’est étendu, faisant entendre la voix des femmes iraniennes autour du globe. Le mouvement de protestation iranien, déclenché par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, a trouvé un écho dans plusieurs pays en quelques jours.

Originaire de la région du Kurdistan, Mahsa Amini, s’était rendue à Téhéran pour une visite familiale. Elle a été arrêtée le 13 septembre pour « port de vêtements inappropriés » par la police des mœurs, chargée de faire respecter un code vestimentaire strict pour les femmes. Tombée dans le coma après son arrestation, elle est morte le 16 septembre à l’hôpital.

Spontanément les Iraniens sont sortis dans les rues de Téhéran et d’autres villes du pays pour exprimer leur colère. Les images de femmes enlevant et brûlant leur voile en signe de protestation ont fait le tour du monde, tout comme celles de la répression des manifestations. Selon le bilan officiel iranien non détaillé, incluant manifestants et forces de l’ordre, 41 personnes ont été tuées en neuf jours de protestations. L’ONG d’opposition Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, faisait, elle, état d’au moins 50 morts, vendredi 23 septembre. Retour en images sur un peu plus d’une semaine de soulèvement des Iraniennes. [...]