Jérôme Culioli

Président du Crif Sud-Est

Actualités des régions/Vel d'Hiv - Discours du président du Crif Sud-Est à la cérémonie commémorant le Vel d'Hiv

21 Juillet 2021 | 73 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Actualité

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Les 16 et 17 juillet 1942, pour la première fois en France une rafle de familles juives est menée à Paris par la police française sur ordre des autorités allemandes.

Les juifs arrêtés, ils étaient 13152, dont un très grand nombre de femmes et 4115 enfants, vont être en partie réunis au Vélodrome d’Hiver avant d’être déportés vers les camps de Drancy et Auschwitz, notamment, où ils seront quasiment tous exterminés ; moins d’une centaine rentreront.

Les arrestations, déportations et exterminations de citoyens français, parce qu’ils étaient juifs, allaient bien entendu se poursuivre.

Aux termes d’actes qui les honorent encore et honorent leurs familles, des femmes et des hommes d’un incroyable courage, allaient refuser de laisser faire de tels actes, d’une insupportable violence, tant morale que physique, de laisser s’accomplir une telle barbarie.

Ce seront les justes de France.

Ces héros nationaux qui ont contribué à faire que la France soit un grand pays.

Ces héros nationaux qui avec courage et bienveillance ont défendu la cause qui leur semblait juste

Mais posons nous les bonnes questions.

Pour quelle raison insistons nous ainsi sur l’importance de la mémoire ?

Pour quelle raison, à chaque fois que nous en avons la possibilité nous rappelons l’importance de ce devoir de mémoire, et œuvrons sans relâche pour que la mémoire soit  préservée, respectée, transmise….

Allons nous indéfiniment commémorer, rappeler, alerter, réveiller parfois la conscience de ceux qui se perdent.

Et bien oui, évidemment, inlassablement, avec une très grande détermination nous poursuivrons ce travail

Et nous le poursuivrons ensemble, avec toutes les forces actives de notre société

Oui nous le poursuivrons parce que la mémoire est ce socle, cette fondation de notre identité collective.

Oui nous le poursuivrons car c’est notre devoir vis à vis de nos enfants.

Oui nous le poursuivons car comme l’a demandé, Esther Sénot, rescapée du camp de Auswitch Birkanau

Je compte sur vous mes enfants pour que lorsque nous ne serons plus là, nous qui avons connu les camps, qui pouvons certifier qu’ils ont bien existés, pour que vous fassiez preuve de tolérance et que vous reconnaissiez le droit à la différence.

Oui nous le poursuivons pour Annette CABELLI qui nous a quittés cette année et dont le sourire et les yeux pétillants malgré l’horreur de ce qu’elle avait vécu nous manquent.

Et j’ai une pensée particulière pour elle aujourd’hui car je la voyais notamment, toujours présente ici, sur le Quai de la Gare, lors de cette cérémonie.

Oui nous le poursuivrons parce que j’ai été effrayé de constater dans une salle d’audience récemment l’indifférence d’un magistrat à l’évocation de la nuit de cristal et de menaces proférées à l’encontre de lieux de culte de la communauté juive.

Mais nous commémorons aussi et surtout car c’est se souvenir que le passé, l’histoire, notre histoire commune, est la lumière qui éclaire notre route pour demain.

Ceux qui se lassent de participer à des commémorations, ceux qui estiment que répéter, chaque année, la même cérémonie, doit cesser, ne comprennent pas que au-delà de la mémoire du passé c’est la construction de notre avenir commun, proche, voire très proche, qui se construit notamment à cette occasion.

Alors oui nous poursuivrons ce travail de mémoire, chaque jour, à chaque occasion.

Parce que ce travail de mémoire est aussi celui de la mémoire des justes, de leurs actes à la fois d’une telle évidence et pourtant d’une force et d’un courage rares, doit aujourd’hui amplifier notre devoir de lutter contre une régression coupable.

Ce travail de mémoire est celui qui doit aussi nous permettre de mettre en exergue les actes de ceux qui aujourd’hui, dans l’objectif que je viens de décrire, font un travail extraordinaire.

Je veux à ce titre notamment souligner le courage extraordinnaire de ces Policiers Municipaux niçois qui ont neutralisé le terroriste de la Basilique Notre Dame de Nice au mois d’octobre dernier.

Il faut rappeler que ce n’est qu’en 1993, la cérémonie que nous vivons aujourd’hui a été organisée pour la première fois par l’État, conformément au décret Présidentiel du 3 février 1993, instituant une « journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite gouvernement de l’État français (1940-1944)’’».

En province, elle s’organise sous votre autorité Monsieur le Préfet

Monsieur le Préfet, que avons privilège d’avoir comme représentant de l’Etat dans notre département

Sachez Monsieur le Préfet, car cette cérémonie se tient sous votre autorité aujourd’hui, mais aussi chers élus qui êtes présents aujourd’hui, que de la même manière que nous savons pouvoir compter sur vous, vous nous trouverez toujours à vos côtés dans la défense des causes participant à la construction des causes qui constituent notre socle républicain.

Je vous remercie pour votre attention

 

Jérôme Culioli, Président du Crif Sud-Est

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