Yonathan Arfi

Le nouveau Président du Crif, un militant juif et citoyen

Blog du Crif - Ce que nous devons à Mireille Knoll

12 Novembre 2021 | 108 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Actualité

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Antisémitisme

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

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Je n'ai pas eu le privilège de connaître personnellement Mireille Knoll mais aujourd'hui je sais pourtant ce que je lui dois.

Hier soir, son meurtrier a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Une décision de justice n'est jamais une victoire. Ca ne peut malheureusement pas être non plus ici un acte de réparation. C'est en revanche une reconnaissance. En déclarant que "le caractère crapuleux a été alimenté par une haine en raison de l'appartenance", le verdict n'a éludé aucune des réalités de ce drame : oui, Yacine Mihoub a sauvagement tué Mireille Knoll. Oui, l'antisémitisme fut l'une des motivations de ce crime.

Ce que nous devons désormais à Mireille Knoll, c'est peut-être avant tout cette reconnaissance publique : il n'y a pas de petit antisémitisme. Il n'y a pas de préjugé ou de haine qui ne soient pas in fine dangereux. Il y a au contraire un dramatique continuum, qui à partir d'une "détestation larvée" des Juifs a mené à la violence barbare. Qui à partir de l'un des préjugés les plus éculés sur la prétendue richesse des Juifs a conduit au meurtre d'une personne âgée vulnérable.

Que ce précieux rappel nous vienne d'une rescapée de la Shoah, voilà qui n'est sans doute pas dû au hasard : son destin témoigne du fil continu qui lie tous les visages de l'antisémitisme à travers l'histoire contemporaine. Le parcours de son meurtrier, dont la cour a rappelé l'intérêt pour des livres à la fois sur Mohamed Merah, la Charia et Mein Kampf, ne dit pas autre chose sur la manière dont l'islamisme et l'antisémitisme du quotidien s'inscrivent dans les pas de l'antisémitisme historique.

On a souvent présenté symboliquement Mireille Knoll comme la "grand-mère de tous les Français", tant son visage souriant avait ému nos concitoyens. Assurons ce soir sa famille, et en particulier ses enfants et petits-enfants, que s'ils sont ceux qui doivent porter son deuil, chacun des Français pourra, on l'espère, entendre son ultime message.

Qu'au souvenir de Mireille Knoll soit associé celui de Sarah Halimi et de toutes les autres victimes de l'antisémitisme.

Yonathan Arfi