Blog du Crif - Déferlement de haine anti israélienne au journal "Le Monde"

13 Juin 2022 | 524 vue(s)
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France

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

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Actualité

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

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Opinion

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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« Déferlement de haine anti arabe dans les rues de Jérusalem » tel est le titre de l’article publié le mardi 31 mai, signé de Louis Imbert, correspondant du journal Le Monde en Israël.

Un titre résume, ramasse ce qui sera développé dans le texte qui suit. Ici, le texte raconte des scènes vues, mais la chose racontée est commentée par le reporter non pas de façon à mieux comprendre les faits mais à les distordre par un prisme idéologique fait de préjugés.

Est-ce cela qu’on devrait lire dans un « quotidien de référence » ? L’écriture venimeuse est une affaire de style et les guillemets encadrant le qualificatif « réunifiée » à propos de la capitale d’Israël, précise les préférences de l’auteur. « Déferlement de haine anti arabe » signifierait un torrent irrépressible, une sorte de pogrom anti-arabes mené par des Juifs.

Il y a certes eu des cris racistes, des insultes, des appels au meurtre, des gestes insupportables. Et deux mille extrémistes qui cherchaient à en découdre. Mais la police a évité le pire. Combien y a -t-il eu de morts ? En quoi ce courant nationaliste-religieux représente-t-il le peuple d’Israël, la politique de son gouvernement ? Ce groupe extrémiste est-il au pouvoir ? Le gouvernement n’a-t-il pas condamné ces manifestations ?

Dans son article Louis Imbert détaille les comportements des fanatiques dont la « testostérone » éclaterait en passant porte de Damas. C’est en effet un critère intéressant que de prendre en compte la part du plaisir quand il s’agit de haïr ou de tuer. A-t- il mesuré le taux de testostérone des Palestiniens qui ont massacré à la hache ou au couteau des civils israéliens le mois dernier ? Le choix des mots, la juste perception de leur charge symbolique, sont de première importance pour rendre compte d’un conflit dont les enjeux symboliques fabriquent des morts par milliers. Dix-neuf personnes assassinées en Israël au cours du seul mois du ramadan par des palestiniens obéissant aux injonctions dictées par la foi islamique n’émeuvent plus personne, par contre que le l’État d’Israël célèbre sa capitale autant que l’histoire tri millénaire de sa présence à Jérusalem, est un outrage pour toutes bonnes consciences indignées.

Imbert induit l’idée que la légitimité d’Israël sur sa terre ne serait justement pas légitime, qu’elle est un outrage à l’histoire et au droit et tout son article laisse penser qu’au fond c’est bien tout Israël qui est complice de cette déferlante de haine anti-arabe. La chanson est connue et l’antiracisme dévoyé veut faire du Juif/israélien le nouveau nazi, le colonialiste, le raciste. Tout le discours décolonial/indigéniste s’abreuve à cette fontaine. C’est cette détestation d’Israël qui engendre ici même des justiciers allant assassiner des enfants juifs à Toulouse pour « venger la mort d’enfants palestiniens ». Quel était le taux de testostérone de Mohamed Merah quand il a pris Myriam Monsonégo par les cheveux avant de lui loger une balle dans la tête ?

Il y a une totale irresponsabilité médiatique à présenter de manière symétrique la violence de certains extrémistes juifs nationalistes religieux en Israël et la violence des masses hystérisées du Hamas. Ces choix, ces discours, ces passages à l’acte n’obéissent pas aux mêmes logiciels, aux mêmes registres de pensée. Rendre compte d’un conflit où la part d’irrationnel est majoritaire nécessite une prudence lexicale. Projeter ses propres catégories intellectuelles de lecture sur une histoire, des mythologies, un imaginaire radicalement différents interdit d’en comprendre toute la complexité.

Quand les médias qualifient « d’attentats suicides » ceux qui se font exploser avec des ceintures de bombes, ils commettent une radicale erreur d’appréciation sur la qualité de ces gestes. Dans nos imaginaires « suicide » évoque « désespoir ». Or il n’y a aucun désespoir suicidaire qui inspire ces assassins palestiniens mais bien plutôt une jouissance mortifère qui consiste à donner la mort au prix de sa propre vie. La bombe humaine va puiser son inspiration dans la vision du monde exaltée, proposée par le jihad dont le martyr est l’acmé.

On ne peut rien comprendre au projet islamiste si on le pense comme une forme de résistance contre Israël. En élargissant la question on peut estimer que ce qui se joue avec la menace nucléaire iranienne, n’a rien à voir avec un quelconque souci d’équilibre nucléaire entre l’Iran et Israël, car ceux qui ont une vision apocalyptique du monde n’hésiteront pas à utiliser leur arsenal pour aller au paradis en attaquant Israël. Pour l’Iran des ayatollahs, rayer Israël de la carte du monde est une mission sacrée. On pourrait alors imaginer les orgasmes collectifs si une bombe atomique pouvait détruire Tel Aviv, la première ville sioniste !

Et faut-il rappeler que le Hamas fait de la destruction de l’État juif l’âme de son projet. Quand des pluies de roquettes s’abattaient indistinctement sur tout Israël, était-ce pour le bonheur du peuple palestinien ou bien pour jouir de la mort de l’ennemi sioniste ? Ces tirs indistincts relevaient d’un projet d’anéantissement. Faut-il rappeler que le Hezbollah attend son heure pour lancer ses dizaines de milliers roquettes sur Israël et que son parrain iranien fabrique à bas bruit sa bombe atomique. Imbert devrait savoir tout cela. La haine d’Israël est une haine métaphysique qui n’a rien à voir avec un combat nationaliste pour récupérer une terre, pour y construire une patrie. Quel est le plus cher désir de ceux qui égorgent ? Quel est leur plus grand plaisir : détruire l’État d’Israël, tuer des sionistes ou construire un État ? Si les Palestiniens l’avaient voulu, depuis 2005, Gaza aurait pu devenir un exemple de prospérité au Proche Orient et défier Israël au plan de la création, de l’imagination, du bien pour leur peuple. Ils ont préféré en faire une base de haine.

C’est le triste privilège des Juifs que d’avoir en héritage le récit de leur destruction par les nazis et d’avoir pour perspective d’avenir la promesse de leur destruction prochaine. Quand un attentat est commis en Israël, ce sont des bonbons que des gamins palestiniens distribuent aux passants pour célébrer ces faits d’armes.

Depuis une année les accords d’Abraham ont essayé d’introduire de nouvelles logiques politiques dans les relations d’Israël avec certains États arabo musulmans. Ils essaient, difficilement, de sortir de cet enfermement qui faisait d’Israël la seule raison du malheur arabe. Hassan II qualifiait Israël de meilleur aphrodisiaque pour le monde arabe. Le roi du Maroc introduisait la part de testostérone indispensable pour comprendre ce monde dont le ressentiment irrigue tous les discours. Le malheur arabe est incontestable, le malheur palestinien est réel, mais la cause de ce malheur réside en priorité dans ce goulag mental que des mythologies régressives ont installé au cœur du monde arabe et musulman.

C’est une grande tristesse que de retrouver dans le journal Le Monde cette écriture qui obéit aux pires clichés de propagande usant des renversements sémantiques attribuant à Israël des qualificatifs visant à le disqualifier le plus radicalement possible : nazi, raciste, apartheid sont les mots de la propagande inaugurée à Durban en 2001, quand dans une conférence de l’ONU on cria « mort aux Juifs » au nom de la lutte contre le racisme.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » Les mots d’Albert Camus ont une solide pertinence quand on lit certains articles du Monde.

Jacques Tarnero

Renée Fregosi est corédactrice de cet article

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