Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Dimanche, nous étions des milliers à nous rassembler !

26 Avril 2021 | 77 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Pages

Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Pages

Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pages

Au lendemain de la mobilisation pour Sarah Halimi j’aimerais tout d’abord féliciter chacune et chacun de ceux qui se sont déplacés et mobilisés tant à Paris que dans de nombreuses villes de France et dans le monde entier.

Cette mobilisation citoyenne est un baromètre et l’expression de ce choc incompréhensible et insupportable faisant suite au déni de justice dans ce qui est appelé l’affaire Sarah Halimi.

Par trois reprises, nous avons été choqués et sonnés par les décisions de justice.

A chaque fois, nous encaissions les conclusions sans y croire. Deux fois nous nous sommes dit : «  la justice française ne peut couvrir ce crime ! » et nous attendions sagement, peut être trop !

Surtout après la reconnaissance du caractère antisémite de ce crime monstrueux de Sarah, nous étions persuadés qu’un procès allait s’ouvrir.

Simplement pour que le criminel antisémite réponde non seulement de son crime mais plus largement pour que lumière soit faite face aux nombreuses questions restées sans réponses.

Oui nous avons attendu mais en vain puisque la décision rendue le 14 avril par la cour de cassation nous a privé de notre aspiration à la justice. Le peuple français qui aurait dû juger en son âme et conscience lors d’un juste procès aux assises, à été mis à l’écart, privé de parole et par là insulté.

C’est pour cela que dimanche, nous étions des dizaines de milliers de toutes origines, de toutes confessions et de toutes convictions politiques à nous rassembler.

Un rassemblement de citoyens qui représentaient d’autres centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ont voulu dire non à cette confiscation de notre liberté et à notre aspiration légitime à ce que la justice nous protège tous.

Nous gardons l’espoir suite aux engagements pris par le Président de la République demandant à ce qu’une loi soit votée car « si la loi d’aujourd’hui permet à Traoré d’échapper à un jugement il faut changer la loi »  et nous espérons que cette loi s’appellera loi Sarah Halimi. Nous devons rester vigilants afin de ne jamais oublier Sarah comme toutes les victimes de la haine antisémite et du terrorisme islamique qui a encore frappé la semaine dernière, enlevant la vie à cette mère de famille Stéphanie M, fonctionnaire de Police au commissariat de Rambouillet. Un rassemblement qui a posé des questions, un rassemblement qui n’est pas la fin d’une mobilisation mais le réveil d’une opinion et d’une aspiration citoyenne à ne jamais admettre l’inadmissible.

Sarah Halimi, après avoir été tuée trois fois, une fois par Traoré, une fois par la juge d’instruction et certains de ses experts, et une troisième fois par la cour de cassation, vivra à travers chacun de nous et à travers toutes les vies qui seront sauvées grâce à la loi qui portera je l’espère son nom.

Gil Taïeb

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance