Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - Du sel au miel

04 Mai 2022 | 339 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Le calendrier revêt dans la tradition juive une importance majeure. Le temps, la mémoire, les célébrations font partie intégrante de notre vie juive et sont au cœur de notre transmission. Ainsi n’y a-t-il jamais de hasard dans l’ordre, le rythme et le sens donnés à la succession des commémorations qui y sont prévues.

Après Yom Hashoah où nous nous sommes souvenus il y a quelques jours avec une émotion profonde et une tristesse immense des six millions de nos sœurs et frères assassinés parce que juifs, vient aujourd’hui le temps de Yom Hazikaron. En ce jour de recueillement, Israël et, au-delà, l’ensemble du peuple juif à travers le monde, commémorent et rendent hommage aux 24 068 soldats israéliens tombés pour défendre leur pays depuis 1948 et aux 4 216 israéliens victimes du terrorisme. Puis arrive ce mercredi soir dans la foulée, Yom Haatsmaout, la fête de la renaissance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, le 5 iyar 5708 selon la date hébraïque, il y a 74 ans.

Des larmes à la joie, du sel au miel, comme un rappel du passage inexorable et brutal du temps, sans discontinuité, sans transition, qui échappe au contrôle de l’homme et nous rappelle nos limites.  

Du sel au miel, comme une réaffirmation de ce qui fait le cœur du judaïsme, de notre identité, de notre culture, de notre histoire, de notre message. Cette capacité profonde et inhérente à toujours se relever et à construire l’avenir.

Du sel au miel, comme un choix toujours donné à la vie, à la lumière, malgré tout.

En ces temps troublés que nous traversons, en Israël, en diaspora et dans le monde, que cette juxtaposition de Yom Hazikaron et de Yom Haatsmaout nous apporte toujours l’énergie de nous ressourcer dans notre histoire, unis et solidaires, pour résister à nos ennemis, bâtir une société empreinte de nos valeurs d’humanisme, de fraternité et de liberté, construire l’avenir de nos enfants là où ils se trouvent.

Que du sel nous tirions encore et toujours la puissance de la mémoire et de la résilience, et du miel la force de la joie et de l’espoir.

Hag Haatsmaout sameah !

Longue vie à Israël !

 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France