Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - En mémoire des victimes des attentats de Janvier 2015

10 Janvier 2022 | 46 vue(s)
Catégorie(s) :
France

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

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Opinion

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Les trois jours qui viennent de s’écouler ont été marqués par les souvenirs encore présents des attaques terroristes islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015.

Il y a sept ans, la France, Paris, étaient attaqués par l’idéologie barbare islamique. A trois reprises, les différents assassins ont frappé les symboles des nos valeurs qui fondent notre République.

Ils ont cherché à tuer la liberté d’expression et de penser en pénétrant dans les locaux de Charlie Hebdo.

Ils ont tiré à bout portant sur deux policiers, l’un sur le boulevard Richard-Lenoir et l’autre à Issy-les-Moulineaux déclarant leur détestation de l’ordre et de la paix civile.

Puis, le vendredi 9 janvier, ils ont exprimé leur haine viscérale du Juif en s’attaquant à l’Hyper Cacher Porte de Vincennes. Le terroriste voulait tuer des Juifs.

Ce dimanche, comme chaque année depuis sept ans, nous nous sommes réunis devant l’Hyper Cacher en mémoire de Yoav Hattab, Yoann Cohen, François Michel Saada et Philippe Braham. Une cérémonie au cours de laquelle ont été rappelés les noms des 17 victimes de ces attentats de janvier 2015.

A cette liste, déjà trop longue, a été associée la liste des victimes de l’intégrisme islamique qui ont été assassinées ces dernières années. Lors de cette cérémonie digne et intense, en présence des autorités politiques civiles et religieuses, à chaque allumage d’une bougie du souvenir, planaient au-dessus de nous les visages, les noms et les histoires de chaque victime. Nous ne pouvions nous empêcher de penser à leurs supplices et aux cicatrices indélébiles qui marqueront à jamais leurs familles.

Nous ne pouvons oublier ces longues heures durant lesquelles se sont déroulés ces crimes. Nous ne devons oublier que c’est une idéologie qui a armé le bras des terroristes. Nous devons sans cesse le dire et le rappeler. Si nous venions à commémorer sans mémoire, nous serions désarmés face à cet islamisme qui est toujours présent et attend pour frapper.

Dimanche, nous étions réunis, tous ensemble, de toutes origines, croyants ou non croyants, afin de rester les héritiers et les garants des valeurs que vivait, partageait et portait chacune des victimes. Les 7, 8 et 9 janvier 2022, 7 ans après les journées noires de 2015, nous sommes responsables de ce qui se fait ou se dit aujourd’hui. Nous devons être forts et unis face à ces idéologies mortifères.

Nous devons rejeter et condamner ceux qui trouvent des circonstances atténuantes. Dimanche, lorsque le nom de Sarah Halimi a été prononcé, nous avons saigné car la Justice l’a abandonnée. Nous aurons beau allumer les bougies, elles ne répareront jamais l’insulte qui lui a été faite en déclarant son assassin irresponsable.

Dimanche 9 janvier 2022, nous avons honoré la mémoire des victimes mais au-dessus de nous planait le visage de Sarah Halimi qui réclame Justice.

Ce dimanche 9 janvier 2022, résonnent dans notre tête les témoignages entendus lors de la commission d’enquête, les déclarations froides de la juge d’instruction et les mots prononcés par la rapporteure de la commission.

Ce dimanche 9 janvier, une âme continue à errer et un criminel va échapper à la justice.

Gil Taïeb

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