Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Gaza : des mots et des images

19 Mai 2021 | 179 vue(s)
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Israël

Dans la Vieille Ville de Jérusalem, dissimulé au milieu des pierres millénaires, se cache un trésor tout israélien : une exposition en réalité augmentée pour retourner dans le passé et découvrir le second Temple comme on ne l'a jamais vu. Ajustez vos masques, embarquement immédiat !

Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international.

Alors que le Fatah et le Hamas tentent une énième poignée de main historique, la diplomatie israélienne y répond par un silence qui mérite une attention particulière.

 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Pour #Jerusalem partagez & faites entendre l’Histoire !

Itinéraire de Paris à Jérusalem est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807.
Il est divisé en sept parties : la 5eme est  consacrée à Jérusalem

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

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Moi-même, il est arrivé que je sous-estime l’angoisse des familles en Israël, alors même qu’il s’agissait de ma propre famille… Aurais-je intériorisé les images où Israël apparait tout puissant et ses adversaires quasiment  inoffensifs, images qui plombent toute communication israélienne sur Gaza ?

Un article du Washington Post prétend que le Dôme de Fer prolonge le conflit. Faudrait-il que les Israéliens en offrent des exemplaires au Hamas pour que le combat soit moins « disproportionné » ?

Cette notion de disproportion joue un tel rôle dans la guerre médiatique que le mot n’a plus besoin d’être énoncé. Un titre prétendument neutre suffit : « 212 morts à Gaza, dont 38 enfants et 8 chez les Israéliens ». Une  conclusion s’impose : Israël fait impunément des cartons sur les habitants de Gaza. On ne précise pas que les chiffres gazaouis viennent du ministère de la Santé, agence de propagande du Hamas, qu’ils ne sont ni vérifiés, ni vérifiables. On ne se demande pas non plus d’où viennent les tirs. Pourtant, un tiers des roquettes lancées vers Israël retombent dans la bande de Gaza et y font beaucoup de morts, car il n’y a effectivement pas de Dôme de fer pour les arrêter. On oublie qui a tiré le premier.

Si la puissance de feu d’Israel ne dépassait pas largement celle du Hamas, Israël n’existerait plus. Ses frappes tuent malheureusement aussi des civils, mais jamais un belligérant n’a pris autant de soin pour réduire le nombre de victimes. Il y a indiscutablement crime de guerre, mais c’est le Hamas qui en est l’auteur, car c’est un crime de guerre que de tirer sur des populations désarmées, ce n’en est pas un que de frapper des cibles militaires pour se protéger. L’immeuble abritant Associated Press et Al Jazira, détruit par Tsahal sans perte humaine est emblématique : un ancien porte parole de l’administration Obama vient d’admettre que le Hamas y avait des installations. Certains le savaient, mais il était malséant d’en parler.

Ce qu’on réclame d’Israël, ne pas réagir quand des roquettes tombent sur les habitants, on ne le réclame d’aucun autre pays : c’est là la véritable disproportion entre Israël et ses ennemis, en plus de la disproportion en population et en éthique de combat.

Certes, dit-on, mais Gaza souffre d’un blocus impitoyable. Non, sa population est la première victime d’un gang terroriste qui s’appelle le Hamas, qui considère que les Juifs seront exterminés quand les temps viendront et qui a fabriqué un immense réseau souterrain où  il a construit avec l’aide de l’Iran des dizaines de milliers de missiles en détournant l’argent qui lui était distribué, notamment par l’Union Européenne.

Jean Castex n’a pas dit cela hier à l’Assemblée Nationale et c’est bien triste. Il n’a pas cité le Hamas et n’a pas eu un mot pour les Israéliens aux abris. Il rejoint le journal Le Monde qui le 10 mai avait titré : « Affrontements à Jérusalem : vingt morts à Gaza au cours de représailles israéliennes ». Rien, rien sur les roquettes…

Le discours du Premier Ministre qui prétend, certes, soutenir la sécurité d’Israël, ressasse le mot de paix comme un mantra, comme si les ennemis d’Israel étaient de pacifiques démocrates.

Mais il y a aussi les discours suivant lesquels quoi que fasse Israël, il sera illégitime, puisque c’est un état « colonial ».

Ce péché originel, dont l’Occident aurait l’exclusivité, est ineffaçable. Dans un autre registre, c’est un stigmate analogue à celui du mâle blanc. Et après l’antisémitisme islamiste, découvert il y a vingt ans, se profile le plus récent variant du virus antisémite, l’antisémitisme décolonial, dont la France Insoumise est un triste passeur dans notre pays.

 

Richard Prasquier

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