Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les derniers Juifs éthiopiens

09 Novembre 2021 | 150 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité
Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

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Il y a quelques jours, le président Israélien Isaac Herzog, à l’occasion de la fête juive éthiopienne de Sigd a appelé à faire venir « au plus vite en Israël les derniers juifs éthiopiens ». Il a rappelé que des milliers de personnes attendent encore de faire leur Alya. Certains se trouvant dans une situation préoccupante.

Cet appel se doit d’être entendu compte-tenu de la situation en Éthiopie où le gouvernement a déclaré l’état d’urgence et où les rebelles menacent la capitale Addis-Abeba.

Nous avons tous le souvenir des deux grandes opérations : Moïse de 1983 à 1985 et Salomon de 1990 à 1992, qui ont permis grâce à un pont aérien exceptionnel de ramener plus de 86 000 juifs d’Éthiopie vers la terre promise. Ceux que l’on appelle les Beta Israël réalisaient ainsi la prophétie de Jérémie qui leur était enseignée et qui décrivait leur envol sur les ailes d’un oiseau qui les conduirait vers Jérusalem.

Cette émigration s’est faite dans la douleur et l’exode de ces juifs éthiopiens a laissé derrière elles de nombreuses victimes.

S’il est fondamental de rappeler le formidable travail réalisé par les autorités israéliennes avec le soutien du Mossad, un constat honnête et objectif nous oblige à dire que leur intégration n’a pas été simple et que les moyens n’ont pas été à la hauteur du défi.

Certes, les nouvelles générations ont fait leur chemin mais force est de constater que ce ne fut pas sans difficulté et que contrairement à d’autres Alyot, tous les moyens n’ont pas été investis.

Aujourd’hui, avec l’arrivée, que j’espère prochaine, de ces milliers de juifs qui attendent à Addis-Abeba, j’ose espérer que les erreurs du passé ne seront pas renouvelées et que les autorités israéliennes feront tout afin d’offrir le mieux et le meilleur à ces juifs qui ont déjà trop souffert de l’antisémitisme dans leur pays d’origine et qui rêvent depuis la nuit des temps de pouvoir enfin rentrer à la maison.

J’ose espérer qu’avec la nomination de la ministre Pnina Kamano Shata, elle-même d’origine éthiopienne, les fautes seront réparées et qu’une impulsion forte accompagnée de moyens permettra à ces enfants d’Israël de pouvoir vivre pleinement le rêve d’appartenir à la start-up nation mais qui est d’abord pour eux et pour tous la Nation Juive.

Gil Taïeb

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