Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Parti pris contre Israël

27 Mai 2021 | 119 vue(s)
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France

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Actualité

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Antisémitisme

Billet d'humeur par Marc Knobel

Pour la énième fois l'ONU s'apprête à voter le financement d'une liste noire d'entreprises internationales opérant dans les territoires contestés.

Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie.

" Le guide du parfait boycotteur antisémite" sera ainsi financé par l'ONU.

Un pas de plus sera franchi !

 

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Je suis intervenu aux deux conférences internationales sur l’antisémitisme organisées la semaine dernière à Paris.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Dans la newsletter du CRIF du 5 septembre 2016, nous reproduisions une information  faisant état de la publication d’un rapport, publié le 1er septembre 2016 et préparé par l'Association Voices for Human Rights et l'Institut Touro (Touro Institute on Human Rights and the Holocaust).

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

J'ai recueilli pour la newsletter du Crif les réponses aux questions posées à cet homme qui, pris dans le tourment de l’histoire-celle avec sa grande hache dont parlait Perec- est resté libre jusqu’au bout des ongles

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

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Israël

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

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Opinion

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L’hostilité à Israël a un spectre large.

A une extrémité, il y a des ignominies telles que « Fuck the Jews and rape the girls », ou ses variantes qui appellent à la destruction de l’Etat. A l’autre extrémité, ce sont les articles, déclarations et critiques de ceux qui disent se soucier de la sécurité d’Israël, mais dont les conseils, s’ils étaient suivis, feraient de ce pays la proie de ses ennemis. Il est contre productif et en général inexact de les qualifier d’antisionistes et encore moins d’antisémites. Pourtant, par leur nombre et leur influence ils sont les  fantassins de la délégitimation d’Israël. Vous les lisez, vous  les regardez ou  vous les entendez tous les jours. D’où vient leur préjugé anti-israélien ?

On peut en décrire deux pôles différents ; l’un serait  tiers mondiste et universaliste,  sensible aux valeurs de justice sociale et de compassion aux plus faibles. Depuis 50 ans, orienté alors en sous-main par l’Union soviétique, il a fait des Palestiniens son étendard et n’a pas trouvé parmi les nombreux peuples  victimes d’exactions, un autre plus digne de son combat. L’autre, à l’opposé, serait souverainiste et conservateur. Certains de ses représentants sont xénophobes , d’autres admirent Israël , mais  il y a aussi ceux qui dans le sillage du Général de Gaulle voient en Israël un sous-marin d’une américanisation  qu’ils détestent.

Natacha Polony a publié dans Marianne un éditorial exemplaire de ce parti pris souverainiste anti-israélien. Elle y disserte sur les analogies entre le Hamas et les sionistes religieux, suggère que les Présidents Américains sont sous l’influence de leur communauté juive, que ce sont les intégrismes d’un Etat d’Israel qui se délite qui ont poussé les habitants de Gaza à une logique suicidaire et qu’il faut regretter la période où grâce à l’Union Soviétique le mouvement palestinien était maintenu dans la modération.

Elle ne connait donc pas la charte du Hamas qui date de 1988 et promet aux Juifs leur extermination, elle ne connait de l’Autorité Palestinienne que les discours  de ses chefs en anglais et pas  en arabe.Si sensible aux tares de l’éducation nationale en France, elle ne trouve pas une phrase pour l’enseignement de la haine dans les écoles palestiniennes.  Elle glisse sur le fait qu’on ne peut croire à une paix ni avec le Hamas, ni avec une Autorité Palestinienne qui réclame une Palestine judenrein et qui salarie grassement les assassins d’Israéliens avec notre propre argent.

Son éditorial, surtout, commence par une phrase terrible et déshonorante sur les bombardements israéliens « qui ensevelissent sous leur maison des enfants palestiniens. », phrase en forme d’évidence qui se gravera automatiquement dans le cerveau du lecteur.

Israël tueur d’enfants.... Cela ne vous rappelle rien ? Les paroles de Merah après ses assassinats, les images truquées de la mort de l’enfant Al Durra, la place vide de l’enfant Jésus auprès de Arafat le jour de Noël et, au-delà, les innombrables accusations de meurtre rituel qui ont marqué l’histoire du peuple juif...

Quand on écrit une telle phrase on sait ce qu’elle va produire chez le lecteur.

Oui, des enfants de Gaza ont été tués par des tirs d’Israéliens pendant cette guerre comme au cours des précédentes, malgré les efforts de l’armée pour réduire au maximum des morts civiles, alors que le Hamas a parfois exposé ces enfants pour instrumentaliser leur mort.

Comment Mme Polony, si soucieuse de souveraineté nationale, peut-elle éluder cette évidence:  aucun état digne de ce nom ne  laisserait des roquettes tomber sur sa population sans réagir. De Gaulle, qu’elle admire, avait fait tirer sur Bizerte en 1961, quand il a cru la base française en danger, alors qu’il savait qu’il allait bientôt abandonner cette base aux Tunisiens: bilan: 4000 morts dans la population civile de Bizerte…

Israël aurait-il l’exclusivité de ne pas avoir le droit de se défendre quand il est attaqué ?

 

Richard Prasquier