Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Sarah Halimi : ne jamais accepter l'injustice

06 Avril 2021 | 162 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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Antisémitisme

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

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Opinion
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

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J’espère tout d’abord que les fêtes de Pessah se sont bien déroulées pour chacun de vous. Des fêtes bien particulières, pour la deuxième année consécutive, compte-tenu de la situation sanitaire due à ce virus qui à ce jour encore menace et perturbe la vie de millions d’individus à travers la planète.

Mais cette année, bien que les contaminations ne cessent d’augmenter et que le nombre des victimes n’a cessé de croître, une lueur d’espoir commence avec les résultats obtenus grâce à la vaccination. Une vaccination qui montre son efficacité là où elle a été engagée avec force et en nombre suffisant. J’en veux pour preuve les résultats obtenus en Grande-Bretagne, aux États-Unis et évidemment en Israël.

Comment ne pas regarder avec admiration et respect le retour à la Vie qui s’est amorcé dans ces pays qui prenant à la lettre cette « déclaration de guerre » que nous a lancé le COVID-19, ont mis tout en œuvre pour se battre et vaincre.

Souhaitons qu’il en soit de même pour tous les pays qui ont pris un retard considérable dans cette lutte contre ce virus qui tue à plusieurs niveaux. Il tue les êtres, l’économie, et fragilise le moral de nombre de nos concitoyens.

Permettez-moi une parabole avec la fête de Pessah au cours de laquelle nous nous sommes souvenus de notre libération de l’esclavage et par la même de tous les esclavages visibles et invisibles.

Une libération, accompagnée par un envoyé du Ciel, au cours de laquelle nous avons tous accepté les lois qui ont fixé nos droits et nos devoirs. Il est essentiel de raconter cette libération et de ne jamais oublier ses enseignements. Comme celui de ne jamais accepter l’Injustice.

Oui l’injustice, comme celle que subit notre sœur Sarah Halimi (Zal), torturée, violentée et défenestrée il y a quatre ans, le 4 avril 2017, simplement parce qu’elle était Juive.

Une injustice qui fait que quatre ans après, son tortionnaire n’est toujours pas jugé.

Un criminel antisémite jugé irresponsable ?

En ce quatrième anniversaire de son assassinat c’est la justice qui semble irresponsable !

Et nous ne pouvons le supporter. Quatre ans après, nous n’oublierons jamais Sarah Halimi et continuerons notre combat pour que justice soit rendue.

 

Gil Taïeb