Lu dans la presse
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Publié le 21 Octobre 2021

France - Dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, pour discours haineux

Le ministre de l’intérieur avait annoncé, en septembre, avoir enclenché plusieurs procédures afin de fermer des lieux de culte et de dissoudre plusieurs associations, tous soupçonnés de faire la propagande de l’islamisme radical.

Publié le 20 octobre dans Le Monde

Le ministère de l’intérieur poursuit les dissolutions d’associations soupçonnées de propagande en faveur de l’islamisme radical et de discours haineux. L’association Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CIR), établie à  Sainte Foy-Lès-Lyon (Rhône), a été dissoute, mercredi 20 octobre, en conseil des ministres.

Dans un tweet, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a expliqué que cette association « appelait à la haine, à la violence et à la discrimination » et a publié le décret de dissolution pris en conseil des ministres.

Au sortir du conseil, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a fait valoir que cette structure était « à l’origine de discours de haine et de propos antisémites. »

Des procédures enclenchées pour d’autres

Dans une interview au Figaro publiée à la fin de septembre, M. Darmanin avait annoncé avoir enclenché plusieurs procédures visant à fermer des lieux de culte et à dissoudre plusieurs associations, tous soupçonnés de faire la propagande de l’islamisme radical. Parmi ces associations figurait la CRI.

Soulignant qu’un tiers des 89 lieux de culte « soupçonnés d’être radicaux et répertoriés par les services de renseignement » ont été contrôlés depuis novembre 2020, M. Darmanin avait affirmé que « des procédures [étaient] enclenchées pour en fermer six autres » dans la Sarthe (la mosquée d’Allonnes), en Meurthe-et-Moselle, en Côte-d’Or, dans le Rhône et dans le Gard.

Les dernières dissolutions prononcées en conseil des ministres datent du 29 septembre. Il s’agissait de la maison d’édition Nawa, située en Ariège, en raison notamment de la diffusion de « plusieurs ouvrages légitimant le djihad », et de la Ligue de défense noire africaine (LDNA), qualifiée d’organisation « raciste ».