France - Véronique Harari : "Nos adhérents partagent les combats du Crif"

Publié le 17 mars dans Actu J

1) En quoi consiste l’association des Amis du Crif ?

L’association des Amis du Crif fédère les individuels, de toutes confessions.

Depuis la création des Amis du Crif en septembre 2013, plus de 3000 personnes nous ont rejoints. Nous offrons à nos membres la possibilité de rencontrer et d’échanger avec des personnalités politiques et intellectuelles, de participer à des voyages d’études, d’assister à de nombreux événements dans un cadre prioritaire et privé.

Nous avons déjà reçu Emmanuel Macron, Robert Badinter, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Philippe Val, Raphael Enthoven, Boris Cyrulnik, Alain Bauer et Anne Sinclair. Nos événements en « présentiel » rassemblaient plus de 500 personnes à chaque rencontre.

2) Quel est votre rôle ?

Ma première mission de directrice est d’abord d’être à l’écoute des adhérents avec toute mon équipe.

Je travaille à l’organisation de tous les événements que nous proposons à nos membres. Depuis un an, en respect des mesures sanitaires, nous organisons nos conférences-débats en sur Zoom et sur Facebook live.

Je travaille déjà au programme que nous pourrons mettre en œuvre dès la levée des mesures afin de reprendre nos conférences-débats, les privatisations d’exposition ou les avant-premières de film ainsi que des voyages.
Le choix de nos invités est lié à l’actualité.

3) Justement. En quoi votre dernier invité, Jérôme Fourquet, a pu permettre de mieux comprendre l’état de la société française ?

Grâce à une approche politique, sociologique, mais aussi démographique de la société française, Jérôme Fourquet a donné aux Amis du Crif les clés d’une analyse globale et complète.

Il est revenu sur le constat de son ouvrage L’Archipel français (Seuil), selon lequel la société française est devenue « un archipel d’îles s’ignorant les unes et les autres ». La France d’autrefois, caractérisée par sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloquée. L’effet « d’archepelisation » de la société française est induit notamment par la dislocation des références culturelles ou l’instauration d’une société multiculturelle de fait.

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