Lu dans la presse
|
Publié le 11 Mai 2021

Israël - Ashkelon : deux femmes tuées par des tirs de roquettes depuis Gaza

Une Israélienne et sa soignante ont été tuées mardi dans la ville israélienne d'Ashkelon dans le sud du pays par des tirs de roquettes depuis Gaza. Elles n'ont pas pu atteindre l'abris anti-bombe à temps ont indiqué les secouristes. Plus de 250 roquettes ont été tirées depuis lundi soir, 2 immeubles ont été frappés à Ashkelon.

Publié le 11 mai dans i24News

"Deux femmes sont mortes. L'une était âgée de 65 ans, l'autre de 80 ans. Nous ne pouvons pas encore annoncer leur identité", a déclaré un porte-parole de la Magen David Adom, imputant ces morts aux nombreuses roquettes tirées depuis la bande de Gaza vers Israël depuis lundi après-midi.

Plus d'une centaine de roquettes tirées depuis la bande de Gaza, contrôlée par les terroristes islamistes du Hamas, se sont abattues sur Ashkelon tout au long de la nuit de lundi à mardi depuis Gaza. Plusieurs ont frappé des zones habitées, selon la municipalité.

Des dizaines de personnes, dont cinq enfants, parmi lesquelles quatre membres d'une même famille (dont deux enfants âgés de 12 et 6 ans), ont également été blessées dans cette ville d'environ 150 000 habitants, d'après les secouristes israéliens.

Plus de 70 Israéliens ont été traités à l'hôpital Barzilai d'Ashkelon.

Dans les villes israéliennes du Sud, auxquelles le Hamas a promis l'"enfer", les habitants continuent de vivre au rythme des sirènes, courant se réfugier dans des abris anti-bombes. Depuis les premières sirènes lundi dans les villes du sud du pays, mais aussi au centre de l’État Hébreu à Jérusalem, les habitants se sont rués des dizaines de fois dans des abris.

Les localités israéliennes frontalières de la bande de Gaza sont familières des sirènes : les échanges de tirs entre l'armée israélienne et les groupes terroristes à Gaza sont relativement fréquents, mais l'escalade actuelle, déclenchée lundi sur fond d’affrontements entre émeutiers palestiniens et forces de l’ordre israéliennes à Jérusalem-Est, est la pire depuis au moins 2019.

En représailles, l'armée israélienne a mené 130 frappes contre des positions du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. "Nous avons frappé 130 cibles militaires qui appartiennent principalement au Hamas", a indiqué le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus. "Selon nos estimations actuelles, nous avons éliminé 15 membres du Hamas et du Jihad islamique", a-t-il précisé.