Yonathan Arfi

Le nouveau Président du Crif, un militant juif et citoyen

Yom Hashoah : un hommage aux victimes, un combat pour la Mémoire

28 Avril 2022 | 105 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous à travers ces chroniques culinaires !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaëla ! Sur ce blog, Raphaëla vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Antisémitisme

Il est des livres, comme une sève puissante, comme un volcan en éruption, comme le monde à portée de la main, comme la vie, qui remue de l’intérieur, qui secoue de l’intérieur et qui donne majestueusement à donner. Il est des livres que l'on veut lire et que l'on doit lire absolument.

 

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Il y a 11 ans, un jeune juif du nom dIIlan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné.

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Israël

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

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Yom Hashoah, qui a débuté hier soir, est le jour consacré dans le calendrier juif à la Mémoire des six millions d'hommes, femmes, enfants, exterminés par les Nazis. Durant 24 heures, de Jérusalem à Paris, de New York à Berlin, le temps est suspendu pour restituer à ceux qui ont été assassinés un nom, un visage, un destin.

Mais près de 80 ans après les faits, au-delà même du négationnisme, heureusement largement combattu, quelques idées fausses et corrosives continuent de se répandre pour distordre, instrumentaliser ou relativiser l'Histoire de la Shoah.

Ces idées sont marquées tantôt du sceau de l'ignorance tantôt de celui de la manipulation.

1. Premiere thèse, celle que les Juifs n'auraient pas opposé de résistance.

Faux. Des insurgés des ghettos à la révolte des sonderkommandos de Birkenau, Sobibor et Treblinka, des réseaux de résistance juive à travers l'Europe à la participation massive des Juifs dans les armées alliées, partout des Juifs se sont farouchement opposés au destin funeste qui les attendait.
Cette résistance ne fut pas que militaire : elle fut aussi culturelle,  spirituelle ou symbolique. D'Emmanuel Ringelblum qui collecta avec son groupe Oyneg Shabbos des milliers de documents sur la vie dans le ghetto de Varsovie pour que "le monde sache", aux déportés qui se battirent pour garder jusqu'au bout leur dignité d'hommes et de femmes, les Juifs ont partout lutté avec les moyens à leur disposition contre le projet de déshumanisation dessiné par les Nazis.

 

2. Deuxième thèse à dénoncer, celle qui veut que le sionisme et la création de l'Etat d'Israël ne soient que la conséquence de la Shoah.

Encore faux. Le sionisme est un mouvement historique qui a bien entendu largement précédé la Shoah. Il suffit d'en connaître l'histoire dès le 19ème siècle pour le savoir.
Présenter le sionisme comme la conséquence de la Shoah n'a en fait qu'un objectif : délégitimer l'Etat d'Israël. C'est distordre l'Histoire pour faire de la Shoah un argument contre l'Etat qui a accueilli le plus de rescapés après la guerre. Insupportable manipulation.

 

3. Dernière thèse à désamorcer, celle qui prétend que la Mémoire de la Shoah empêcherait de parler des autres drames de l'Histoire.

Faux, évidemment. Une étude Ipsos pour le Crif démontrait ainsi en 2020 que 30% des Français considèrent "qu'on en fait trop autour de la Mémoire de la Shoah". Ce chiffre monte même à 38% chez les sympathisants LFI et 42% chez ceux du RN !

L'imposture est grossière : ce seraient les Juifs qui seraient ainsi responsables du fait qu'on ne parle prétendument pas assez de la mémoire de l'esclavage ou de la colonisation alors que partout les Juifs et leurs institutions ont été parmi les premiers engagés dans tous les combats pour la vérité historique et la Mémoire. Ne tolerons jamais ces discours de concurrence mémorielle.

 

Combattre ensemble ces 3 inepties parmi tant d'autres impostures sur la Shoah, c'est prendre notre part, à notre échelle, dans le combat contre le relativisme et le révisionnisme.

En ce jour de Yom Hashoah, rendons hommage aux victimes et souvenons nous de l'engagement permanent et décisif des historiens et militants qui se sont dressés pour défendre la vérité historique.

Ensemble, poursuivons leur combat pour la Memoire.

Zakhor.

Yonathan Arfi

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