Le CRIF en action
|
Publié le 20 Octobre 2008

Europe 1 : Geluck et Drucker ont présenté leurs excuses

A la suite du dérapage verbal de Philippe Geluck, l'auteur de la BD « le Chat », dans l’émission de Michel Drucker diffusée le mercredi 15 octobre sur Europe 1, le présentateur et le dessinateur se sont excusés à l’antenne de la radio dans le journal de 19h sur la chaine. « Je suis vraiment navré que ma boutade ait pu être mal interprétée et surtout ait pu blesser des auditeurs. (…) Je vous jure que je ne parlais que des chats et des souris. J’ignorais totalement que le mot « rat » ou « souris » a eu, à une époque, une connotation raciste. Je suis désolé d’avoir pu blesser des auditeurs sans le vouloir », a déclaré en direct Philippe Geluck. Michel Drucker s’est également excusé à l’antenne : « Je présente mes excuses à tous les auditeurs Soyez assuré qu’il n’y avait aucune intention de choquer. (…) Mes origines m’ont appris à lutter avec beaucoup de pugnacité contre les racismes en tout genre. Je suis Français de sang-mêlé et sur le chapitre de la discrimination, du racisme de la xénophobie et de l’antisémitisme, on n’a jamais transigé dans la famille. Je présente mes excuses et je salue encore Mohammed Moussaoui, le président du CFCM. A qui j'ai téléphoné »


De son côté la chaine de radio s’est également excusée auprès du CFCM. Le PDG d'Europe 1, Alexandre Bompard, a souhaité, que cette malencontreuse affaire n'altère en rien les relations positives et cordiales entre la chaîne de radio et le CFCM.
Philippe Baland, le directeur des programmes et de la programmation, s’est entretenu avec le président du CRIF, Richard Prasquier, pour lui faire part des excuses prononcées par Michel Drucker et Philippe Geluck.
L'auteur du Chat était l'invité de Michel Drucker. Lors d'un dialogue avec un spécialiste des félins qui expliquait qu'au Moyen-âge, le chat a suivi les souris et les rats en Europe et a protégé contre la peste, Geluck a tenté la blague suivante : »A l'époque, Charles Martel a essayé d'arrêter les souris à Poitiers mais il n'y est pas arrivé ».