Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Sarah Bernhardt, l'indomptable, par Évelyne Morin-Rotureau

06 Janvier 2021 | 118 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Israël

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Opinion

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

 

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

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Sarah Bernhardt, l'indomptable, par Évelyne Morin-Rotureau  (*)

 

Bien qu’elle se soit, très jeune, convertie au catholicisme, Sarah Bernhardt est, à juste titre, considérée comme une figure d’Israël.

Quatre-vingt-dix ans après sa mort, le doute subsiste encore sur la date et le lieu de la naissance de celle qui fut en son temps un monstre sacré du théâtre, la "divine bohême de Belle-Île-en-mer."

Officiellement, Sarah Marie Henriette Bernhardt, fille d’Edouard Bernhardt et de Judith Van Hard, est née le 25 septembre 1844.

Sa mère, Judith Julie Youle Van Hard, fille de Moses Bernard, un oculiste juif et de Janetta Hartog, était née à Berlin.

Pour ce qui est du père de Sarah, certaines pistes remontent à un notaire du Havre, Maurice Bernard, d’autres à l’officier de de marine Morel ou encore à un riche fonctionnaire havrais non identifié.

Très tôt, la petite Sarah sera placée en nourrice. À neuf ans, elle est confiée au couvent de Grandchamp à Versailles. Elle y est baptisée et y fait sa première communion avant de rejoindre sa mère, rue Saint-Honoré, à Paris. Elle a alors quatorze ans.

C’est la carrière de ce personnage extraordinaire que nous retrace Evelyne Morin-Rotureau dans un petit livre destiné à la jeunesse mais qui peut être lu avec profit par les lecteurs de tous âges. On y découvre que Sarah n’était pas un élève modèle : « l’arithmétique la rendait folle et l’orthographe l’assommait ». Et elle détestait le piano ! Et, fait incroyable, elle n’aime pas le théâtre et ne veut pas être, plus tard, une actrice ! Par contre, elle adorait observer les animaux : lézards, grillons, araignées et même couleuvres. Plus tard, elle passera aux lionceaux, aux pumas, aux chiens et aux oiseaux.

On le sait, Sarah sera quand même reçue au Conservatoire et intégrera avec bonheur la Comédie Française dès l’âge de seize ans.

La carrière de Sarah sera fulgurante et la tragédienne, merveilleuse interprète de Racine et de Marivaux,  de Victor Hugo et de Musset, de Shakespeare parcourra le monde : Espagne, Angleterre, Belgique, Hollande, Portugal, Danemark, Suède, Norvège, Italie, Grèce, Autriche, Hongrie, et, en 1880, l’Amérique. Sans oublier l’Afrique du Nord, le Brésil ou encore l’Australie.

Tout au long de ce petit livre sympathique, on fait la connaissance des amis de la famille puis de ceux de Sarah : le duc de Morny, le prince Napoléon, le compositeur Rossini, George Sand, Oscar Wilde, Thomas Edison, Alphonse Mucha, Edmond Rostand,  Reynaldo Hahn, Octave Mirbeau, Marie Curie, Georges Clemenceau, le général Foch et bien d’autres.

On réalise aussi à quel point elle adore son fils Maurice bien qu’il soit un joueur invétéré

À l’heure où, en France, on polémique autour de la question du changement du titre du livre d’Agatha Christie, « Les dix petits nègres », on réalise qu’à l’époque, déjà, le problème s’était posé. A New York, pour ne pas choquer un public réputé prude, « La dame aux camélias » qui raconte la vie d’une prostituée a été rebaptisé « Camille ».

De 1862 à 1923, date de sa mort, Sarah Bernhardt aura créé 70 rôles et joué dans 125 pièces. « Ma vraie patrie, aimait-elle dire, c’est l’air libre et ma vocation, l’art sans contrainte ».

Très intéressant.

Jean-Pierre Allali

 

(*)Éditions Oskar. 2020. 80 pages. 9,95 €.