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Publié le 17 juillet dans Le Figaro
#Crif - La dégradation de la plaque commémorative du Lieutenant de police Ahmed Merabet est indigne et inacceptable.
Les lâches auteurs doivent être être sévèrement punis. @GDarmanin @E_DupondM— CRIF (@Le_CRIF) July 17, 2020
«Les terroristes c'est eux». La plaque en mémoire du policier Ahmed Merabet a récemment été dégradée de multiples inscriptions, plus de cinq ans après son meurtre à bout portant par les frères Kouachi le 7 janvier 2015, lors des attaques contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo.
La plaque rendant hommage à notre collègue Ahmed Merabet, tué par des terroristes en 2015, a été vandalisée. Cet acte inacceptable ne restera pas impuni, le @prefpolice dépose plainte.
Solidarité avec les #FDO qui œuvrent, parfois au péril de leur vie, pour la sécurité de tous. pic.twitter.com/a57pIvbDaB— Préfecture de Police (@prefpolice) July 16, 2020
Selon une source policière, des inscriptions au marqueur vert ont été relevés sur la plaque installée dans le XIe arrondissement de la capitale: «oui», «d'acc» «mais encore?», «les terroristes c'est eux».
Ahmed Merabet avait été tué à bout portant en pleine rue par l'un des frères Kouachi quelques minutes après l'attaque de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. La plaque lui rendant hommage avait été inaugurée le 5 janvier 2016 par le président de la République François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo. Elle avait brièvement été retirée en décembre 2018 afin d'y inclure les nouveaux grade et distinction d'Ahmed Merabet.
Le 7 janvier 2015, les terroristes islamistes Chérif et Saïd Kouachi tuent huit membres de la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, ainsi que deux policiers et deux autres personnes. Identifiés par la police après leur fuite, ils se retranchent dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) vers 8h30 le lendemain matin. Ils sont finalement tués vers 17h par le GIGN, alors qu'ils tentent de sortir de l'imprimerie en faisant feu sur les gendarmes.