Lu dans la presse
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Publié le 3 Février 2020

France - Municipales : le local de la candidate LREM du Puy-en-Velay vandalisé avec des croix gammées détournées

Vendredi soir, des individus ont pris pour cible le local de la candidate aux municipales au Puy-en-Velay de La République en marche. Ils ont placardé des sortes de "croix gammées", des logos qui reprennent le sigle du parti présidentiel en faisant penser au symbole nazi.

Le sigle de La République en Marche détourné pour faire penser à des croix gammées. Photo prise vendredi soir par l'équipe de la candidate.

Publié le 2 février dans France Bleu

"Mes colistiers étaient sur des échelles en train d'installer le flocage à ma permanence, quand ils ont vu arriver une vingtaine de personnes avec des flambeaux qui ont maculé la vitrine [de mon local] avec des croix gammées détournées", raconte Catherine Granier-Chevassus, tête de la liste Une nouvelle respiration aux élections municipales du Puy-en-Velay. Ces logos utilisent les lettres L,R,E et M de la République en marche, de façon à évoquer des croix gammées. 

"Ça donne une impression extrêmement angoissante (...). C'est le symbole des nazis, nous ne pouvons pas tolérer ça. C'est une agression morale et physique considérable (...). Une intimidation importante", réagit la candidate qui ne sait pas encore si une plainte sera déposée. 

Contacté par France Bleu Saint-Étienne Loire, le maire sortant Michel Chapuis "condamne avec la plus grande fermeté ces actes qui dénigrent l'Histoire de France, et qui interviennent d'autant plus au lendemain des commémorations en mémoire aux  victimes de l'Holocauste". "J'ai immédiatement fait visionner les caméras de vidéoprotection du secteur par la police municipale. Il s'agit d'actes isolés de quelques manifestants (...) en centre-ville. Nous ne pouvons pas accepter de tels agissements ! Nous voulons aujourd'hui retrouver de la sérénité ; la démocratie, ce n'est pas ça !", ajoute Michel Chapuis le candidat Les Républicains. 

De tels logos ont déjà été vus dans la cité ponote, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, sur les grilles de la préfecture de Haute-Loire. Acte alors condamné par Laurent Johanny, (Génération.s) à la tête d'une liste d'union de la gauche.