Qui a voté pour le texte? Les Européens ont-ils voté de manière homogène? L'éclairage du géopolitologue Frédéric Encel.
Frédéric Encel : "Le 15 avril, à l’occasion de la 199e session du conseil exécutif, 56 des 58 Etats membres ont participé au vote du point 19 sur la « Palestine occupée », le Ghana et le Turkménistan étant notifiés absents. Trente-trois Etats ont voté pour, soit 59% des présents, assurant une majorité confortable au texte. L’ensemble des contingents culturels y est représenté. Aucun Etat arabe n’y fait défaut (Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Oman, Qatar, Soudan). Une position d’autant plus logique que ceux-ci sont à l’origine du texte, à l’exception du Caire. Trois membres du Conseil permanent du Conseil de sécurité des Nations unies figurent également dans le camp du « oui » : la Chine, la Russie et la France. On retrouve également plusieurs représentants des puissances émergentes (Brésil, Iran, Afrique du Sud) et des Etats nucléaires (Inde, Pakistan)...
... François Hollande a déjà démontré son objectivité et, en outre, son amitié vis-à-vis d'Israël. Quant à Manuel Valls, authentique érudit en matière d’affaires internationales et proche-orientales en particulier, je n'imagine pas un instant qu'il ait pu soutenir cette résolution lamentable » explique M. Encel. « Donc de deux choses l'une : soit à l'Elysée on a pris la décision sans en référer au président, soit le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault est fort mal conseillé... C'est l'hypothèse que je retiens"...
Lire l'intégralité.