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Le 20 juillet, en marge de ce rassemblement pro-Gaza, des émeutiers avaient mis à sac des commerces, dont une épicerie casher, incendié voitures et poubelles, et affronté pendant de longues heures les CRS. Depuis, six adultes ont été condamnés à de la prison ferme et trois mineurs mis en examen.
La municipalité de cette banlieue populaire au nord de Paris a porté plainte pour «dégradations» et «tenue d’une manifestation interdite», contre le Collectif des habitants de Garges-Sarcelles à l’origine de l’appel à manifester, et son porte-parole Nabil Koskossi, a précisé la mairie. Mercredi, le parquet de Pontoise n’avait pas encore reçu cette plainte.
L’avant-veille de la manifestation, le préfet du Val-d’Oise avait pris un arrêté interdisant «toute manifestation et tout rassemblement» à Sarcelles «pour prévenir efficacement les éventuels troubles à l’ordre public». Le jour dit, les organisateurs de la manifestation s’étaient rendus sur les lieux du rassemblement, avaient pris la parole réclamé une minute de silence pour Gaza puis appelé à la dispersion. C’est seulement ensuite que les violences avaient éclaté.
«On nous reproche d’avoir maintenu la manifestation alors qu’elle était interdite mais nous avons fait les choses dans les règles», a déclaré à l’AFP Nabil Koskossi, se disant «serein». «On a eu une tolérance des forces de l’ordre pour rassembler et disperser les gens qui voulaient y participer en contrebas de la gare de Garges-Sarcelles», a-t-il affirmé.
Le porte-parole du collectif, qui n’a pas encore été entendu par la police, encourt une peine théorique de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.
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