Tribune
|
Publié le 29 Octobre 2013

Israël observe l’émergence d'un axe Paris-Riyad, anti-iranien

Par Dan R. Assayah 

 

Dans quelques jours François Hollande sera en Israël. Sa visite s’annonce bien. Le nouvel Ambassadeur de France en Israël, qui a fait un sans faute depuis son arrivée dans le pays (lors de sa rencontre très récente avec plus de 120 hommes d’affaires à Tel-Aviv, dans le cadre de la Chambre de Commerce Israël-France son style très direct “à l’israélienne” a conquis l’audience) travaille avec son équipe pour faire en sorte que la visite devienne historique et sans incident.

À Jérusalem les discours sont en préparation pour la visite d’État. Les rédacteurs du Ministère des Affaires étrangères devraient sérieusement s’intéresser à un excellent article paru dans Le Figaro et qui fait le point sur les relations entre Paris et Riyad.

 

Le Figaro (Copyrights) : "La France de François Hollande privilégie désormais clairement l’Arabie saoudite, poids lourd du golfe Arabo-Persique et l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole. La convergence de vue sur les deux crises majeures qui secouent le Moyen-Orient – la Syrie et le nucléaire iranien – explique en grande partie ce repositionnement.

 

Soutiens des opposants à Bachar el-Assad, Paris et Riyad étaient parmi les plus farouches avocats d’une frappe contre le régime de Damas, après l’attaque chimique du 21 août qui lui est imputée (1400 morts). Français et Saoudiens ont alors lourdement regretté l’inertie deBarack Obama. Et lorsqu’en signe de mécontentement contre les États-Unis, l’Arabie saoudite a refusé d’occuper le siège qui lui revenait au Conseil de sécurité de l’ONU, Paris a dit «comprendre» l’ire saoudienne, pourtant inédite dans les annales de l’ONU. Quelques jours auparavant, le roi Abdallah, pourtant très diminué physiquement à 90 ans révolus, avait fait une fleur à la France en recevant le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian durant son séjour dans le royaume… Lire la suite.