L’étrange déchaînement contre le Crif

04 April 2018 | 723 vue(s)
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Actualité

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Jean Pierre Allali's picture
ADIEU SHIMON
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29 September 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

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Il faut être d’une singulière mauvaise foi pour faire porter au Crif la responsabilité des incidents survenus au cours de la marche blanche en hommage à Mireille Knoll. Le président du Crif, Francis Kalifat avait déclaré avant cette marche que la présence de Marine Le Pen et de Jean Luc Mélenchon n’y était pas souhaitée. Le Crif n’a jamais prétendu interdire quoi que ce soit. Il était prévisible que des incidents se produiraient avec la présence de ces deux personnes et ils ont bien eu lieu. Le propos de Kalifat était donc fondé dans sa prévision et son anticipation. S’il ne l’avait pas dit, de quelle turpitude aurait il été accusé : de collaboration, de tolérance pour les extrêmes : l’une qui est allée danser la valse avec d’anciens nostalgiques nazis et l’autre pour sa haine très progressiste d’Israël. Fallait il composer avec ces gens la ? Serait ce par esprit sectaire que ces deux la n’étaient pas souhaités ou par souci de prévention de désordres prévisibles ?

C’est la haine obsessionnelle d’Israël, c’est l’alibi anti sioniste qui a donné à l’antisémitisme ses lettres de noblesse. Cette « forme renouvelée de l’antisémitisme », pour reprendre les mots du Président de la République, n’est que la reformulation d’une constante. Elle permet de rendre acceptable sinon vertueuse le déni d’une légitimité : celle de l’affirmation nationale du peuple juif. Que cette incapacité à penser la complexité de cette question soit le fait de personnes de bonne foi de gauche et de droite, ne change rien au résultat. Que d’autres à droite de la droite fassent mine d’oublier que leur antisémitisme traditionnel cohabitait avec la haine d’Israël ne change rien non plus au résultat. Que le Quai d’Orsay fasse semblant de ne pas être au courant de sa complaisance passée à l’égard des formes les plus extrémistes du mouvement palestinien ne change rien à l’affaire. Que le moraliste en chef de Libération, Laurent Joffrin soit aussi oublieux de certains de ses éditoriaux compassionnels pour angelots turcs du Navi Marmara, pour la sainteté de Stéphane Hessel ne change rien non plus au résultat. Que Serge July s’autocongratule d’avoir dirigé la rédaction de Libération, dans le sillage de mai 68 en oubliant les bavures antisémites de ce même journal, permet de faire passer sous couvert d’impertinence intellectuelle, une des pires dérives de l’après 68.

C’est bien l’amalgame de ces composantes diverses qui a permis à l’air du temps de devenir irrespirable pour les Juifs. C’est cet ensemble de vecteurs qui rend possible cette situation ubuesque actuelle qui convoque au tribunal un historien coupable d’avoir énoncé une vérité connue de tous : l’antisémitisme est une constante dans la plupart des mentalités arabo musulmanes. La haine d’Israël est l’explication magique de l’enfermement intellectuel et psychique de ces sociétés. Que les plaignants s’affublent du faux nez de l’antiracisme pour accuser Georges Bensoussan de racisme anti arabe et d’islamophobie, ne change rien non plus au résultat, ils ont ajouté leur part à la pollution culturelle présente.

Ce bilan est un désastre. Que certains estiment reconstruire leur virginité en se défaussant sur le Crif de leur propre aveuglement ou de ce qu’ils ont eux même contribué à construire relève de l’imposture.

Jacques Tarnero

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