Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lecture de Jean Pierre Allali - Objets portraits, de Rita Ender

20 February 2019 | 121 vue(s)
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Actualité

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion
Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Objets portraits - Conversations avec de jeunes Juifs de Turquie, par Rita Ender

Peintures de Reysi Kamhi (*)

Voici un livre étonnant, probablement unique en son genre. Pour nous faire découvrir le judaïsme de Turquie, l’auteure est allée, à la rencontre de plusieurs dizaines de jeunes Juifs d’origine turque. Quand les personnes interviewées vivaient actuellement en Turquie, à Istanbul ou ailleurs, l’entretien se déroulait souvent dans un café. Mais pour ceux qui se trouvaient désormais loin du pays natal, on a préféré la méthode de l’Internet.

L’originalité de l’ouvrage est que l’entretien commence systématiquement par cette question inattendue : « Quel est votre objet de famille ? ». Et c’est à travers un objet que chacun raconte son histoire, celle de sa famille, en l’émaillant d’anecdotes et de souvenirs, ce qui donne un recueil aussi savoureux qu’intéressant.

Quant aux objets choisis par les personnes rencontrées, ils sont d’une variété qui laisse perplexe : un collier, une boîte, un tapis de table, un cendrier, des photos, une montre, un verre à cocktail, un bracelet, des tableaux, une tasse à café, un tableau en fonte émaillée, des recettes de cuisine, un sidur, deux fauteuils, une machine à écrire du temps jadis, une machine à calculer d’époque, une robe, un smoking, un collier en or et pierreries, un verre à thé, un samovar, la collection reliée d’un journal, un tourne disque.

Plus étonnants un portrait de Theodor Herzl et un autre de Moshé Dayan, une grand-mère, le souvenir des shabbats d’antan, deux livres, « Autant en emporte le vent » et « Les oiseaux se cachent pour mourir » et même un « instrument qui sert à tenir le pénis des bébés pour la circoncision » !

Quel que soit l’objet, il est le point de départ d’une histoire familiale édifiante qui rejoint la grande saga des Juifs de Turquie. L’ouvrage est agréablement illustré. À découvrir.

Jean-Pierre Allali

 (*) Éditions Lior. Février 2019. Traduit du turc par Joseph Eskenazi. 232 pages. 20 €.