Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Hors Normes

18 October 2019 | 146 vue(s)
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Actualité

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

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Jeudi soir, j’ai eu le bonheur d’assister à une avant-première du dernier film d’Olivier Nakache et Éric Toledano : Hors Normes, au profit de l’appel national pour la Tsedaka.

Ce film nous emmène au cœur de la problématique de l’autisme et des difficultés que vivent les familles trop souvent seules et incomprises.

Olivier Nakache et Éric Toledano nous montrent surtout le travail effectué par des hommes et des femmes qui ont décidé que les murs pouvaient être brisés et franchis. Des êtres qui ne reculent pas devant les obstacles et l’incompréhension d’un monde qui a trop souvent tendance à tourner la tête, ou pire encore, à enfermer ceux qui le dérangent et qu’il ne comprend pas.

Les deux auteurs se sont immergés pendant deux ans au cœur même de deux associations qui depuis de nombreuses années, en dehors des normes, ont pris sur elles de s’occuper de ceux de ces jeunes, différents des autres, enfermés dans un monde du silence et parfois violent malgré eux.

L’interprétation de chaque personnage est d’une vérité criante qui nous transporte et réveille nos âmes. Pas un détail ne nous est épargné. Nous passons du sourire aux larmes sans nous rendre compte tout en refusant de tomber dans le pathos et le drame.

Vincent Cassel et Reda Kateb ne jouent pas, ils Sont ces responsables, qui, main dans la main, cœur à cœur, agissent fraternellement.

Ils sont ce juif et ce musulman, pratiquants qui ont décidé ensemble de se consacrer à ces enfants Hors Normes.

Ils sont Stéphane et Daoud, ces êtres exceptionnels qui, dans la vraie vie, œuvrent ensemble pour faire tomber les murs :
Celui du silence
Celui de l’isolement
Celui d’une administration trop souvent formatée, rigide et normée
Celui du racisme et de la haine.

À travers ce film Toledano et Nakache, Cassel et Kateb, mettent en lumière à la fois les drames mais aussi l’Humanité dans ce qu’elle a de plus beau.

Un film à ne pas manquer, pour une cause que nous devons faire nôtre et soutenir.

Une leçon de vie et un cri d’espoir poussé par ceux qui ne parlent pas mais qui nous font comprendre que face aux mauvais penchants que certains cherchent à réveiller aujourd’hui, que face aux extrémistes diffuseurs de haine, il y a des hommes et des femmes, barbus ou pas, portant Kippa ou foulard, chrétiens, musulmans ou juifs, venant de Paris ou de Banlieue, croyants ou non croyants, qui sont capables d’aimer.

Courez voir ce film, vous en ressortirez bouleversés mais plein d’énergie et heureux avec le désir, j’en suis sûr, d’agir et de soutenir le merveilleux projet destiné au Silence des Justes soutenu par la campagne de l’appel national de la Tsedaka

Gil Taïeb