Par Vincent Vantighem, publié dans 20 Minutes le 28 juillet 2015
« Le but est de donner à ces jeunes des moyens de parler de leur traumatisme pour qu’ils le surmontent et parviennent à se projeter dans l’avenir, explique Stéphane Lacombe, directeur général de l’AFVT.
Leur journée débute d’ailleurs invariablement par un groupe de paroles encadré par des psychologues. « Au Maroc, les gens ne comprennent pas ce que je peux ressentir. Ils me disent ‘’Oublie et passe à autre chose’’, lâche Salima, 19 ans, dont le père a été grièvement blessé dans l’attentat du café Argana de Marrakech en 2011. Ici, je sais que les autres ne vont ni rire, ni me juger. Ils savent de quoi je parle. Ça permet d’avancer. » L’attentat du café Argana avait fait seize morts dont sept Français...
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