Nathalie Kosciusko-Morizet a martelé son action répétée à la Mairie de Paris contre le BDS.
Dans un rencontre animée par Maïtena Biraben, Nathalie Kosciusko-Morizet a dessiné les axes majeurs de son programme en vue des primaires de la droite et du centre :
"Cette future élection présidentielle doit apporter de l'espoir aux français. Elle est la seule à estimer que le fonctionnement politique actuel ne peut permettre à une société nouvelle d'émerger. Il faut envisager une recomposition politique et "uberiser" la politique afin que les citoyens puissent se faire entendre. Cela peut passer par une transformation constitutionnelle".
Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite supprimer le Conseil Economique et Social et le remplacer par une Chambre des Citoyens.
Elle a relaté son entretien récent avec le Premier Ministre Manuel Valls au cours duquel elle a sollicité que le salafisme soit déclaré hors la loi légalement :
"En dépassant les clivages politiques, la société va évoluer. Il faut barrer la route au Front national car il ne peut représenter la France. Le risque que marine Le Pen soit présente au second tout de la présidentielle est réel".
Nathalie Kosciusko-Morizet a fait face à des divergences avec certains membres des Républicains sur la position à adopter face au FN.
Sur le plan international, elle estime notamment qu'il faut une politique migratoire commune pour relancer l'Europe.
Le gouvernement actuel montre trop de complaisance avec certains pays qui financent le terrorisme.
Nathalie Kosciusko-Morizet a insisté sur le financement nécessaire du culte musulman par une taxe sur le halal.
Enfin, elle a à nouveau martelé son action répétée à la Mairie de Paris contre le BDS.
Francis Kalifat, président du Crif, a remercié les invitées en soulignant la pertinence des questions de Maïtena Biraben et la clarté et la franchise des réponses de Nathalie Kosciusko-Morizet.