Voici 15 ans, jour pour jour, en 2001, se terminait la Conférence de Durban.
Voici 15 ans, jour pour jour, en 2001, se terminait la Conférence de Durban, qui avait révélé la mutation d'une idéologie antisémite qui s'inscrivait dans la suite de la résolution(1) des Nations unies "sionisme = racisme".
Valdimir Jankelevitch l'avait pourtant anticipé dès 1971 "L'antisionisme est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission - et même le droit, et même le devoir - d'être antisémite au nom de la démocratie ! L'antisionisme est l'antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux(2) ".
A Durban, les discussions se sont résumées à une explosion de haine contre Israël, seul responsable de tous les maux du monde.
Se souvenir de ces événements, c’est pointer du doigt l’esprit criminel qui fait d’Israël, des Juifs, des sionistes, les responsables de tous les maux de l’Humanité et la quintessence d’un mal absolu.
En vous livrant une analyse approfondie des conférences de Durban 1 et 2, 15 ans après la Conférence à Durban, nous souhaitons vous aider à comprendre des mécanismes de fond qui ont mis un voile en détournant l'attention des nations sur Israël pour éviter de voir le développement du fondamentalisme et du terrorisme qui lui est lié.
Notes :
1. "le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale". Résolution 3379 votée par l'assemblée générale de l'ONU le 10 novembre 1975, révoquée en 1991
2. L’imprescriptible (1971)