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Publié le 25 Février 2013

La Licra Rhône-Alpes en appelle à l’OL et au Maire de Lyon

 

Le CRIF Lyon Alpes et le CRIF national ont réagi à la suite des incidents provoqués par des groupes de skins et de nazillons à l'occasion du match de Lyon avec Tottenham (réputé un club juif, car son propriétaire s'appelle Levy). Le Président du Crif a notamment été en rapport avec le Préfet régional de Lyon, M. Carenco.

 

Le nombre de ces soi-disant supporters néo-nazis est inquiétant, leurs essais d'organisation transclubs également. La LICRA a tiré depuis longtemps le signal d'alarme sur les dérives antisémites dans le sport, et notamment dans le football. Voici son communiqué :

 

De pseudos-supporters, de vrais « nazillons » encagoulés :

 

Jeudi 20 février 2013, une cinquantaine de pseudos-supporters de l’OL ont décidé d‘agresser les supporters du Club de Tottenham dans deux pubs du Vieux Lyon. Ces incidents sont la nouvelle manifestation de mouvements d’extrême-droite, qui arboraient le salut nazi, face à des supporters de Tottenham supposés juifs. Les témoignages des gérants des Pubs, confirment les saluts nazis. Beaucoup de passants ont pu prendre des photos, enregistrer les propos. L’enquête en cours précisera le caractère antisémite des lazzis lancés par ces manifestants encagoulés.

 

Faut-il attendre un mort pour mettre hors d’état de nuire ces groupuscules :

 

Depuis plusieurs années, la Licra ne cesse d’alerter les responsables de l’OL, les forces de police et la Ville de Lyon sur les dangers de laisser ces pseudos-supporters sans réponse. Ces jeunes sont aujourd’hui biens identifiés, grâce au travail rigoureux des forces de police, ils sont aussi bien fichés par les responsables de l’OL. Le dernier événement témoigne, si c’était nécessaire, que l’absence de décision courageuse et sans concession, à l’image du travail mené par le PSG, ne fait pas école à Lyon.

 

La Licra Rhône-Alpes demande un rendez-vous à Jean-Michel Aulas, au Maire de Lyon et au Préfet de Police.

La Licra Rhône-Alpes estime aujourd’hui indispensable de mettre ces groupuscules néo-nazis hors d’état de nuire que ce soit dans les stades, dans les Universités, dans les établissements scolaires, à St Jean, au Conseil Régional, ou lors de manifestations culturelles dans les zones rurales de l’Ouest Lyonnais.

 

En période de crise, on ne peut se satisfaire d’observer ou de contenir les agissements de ces extrémistes.

 

Leur propagande et leurs actions doivent rencontrer la fermeté et la « tolérance zéro » en premier lieu des instances sportives, mais aussi de la Ville de Lyon et du Préfet de Police.