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ce voyage vise à encourager "les rencontres entre l'identité juive et l'identité perse", et à rappeler que ceux qui "prônent la haine des juifs sont aussi ceux qui prônent la haine de la démocratie"
Au total, une vingtaine de personnes, membres de l'UEJF et de la Confédération des étudiants iraniens, qui regroupe des opposants iraniens en exil, ainsi que quelques artistes (photographes, dessinatrice, etc.) se rendront mercredi soir à Varsovie, avant de visiter les camps d'Auschwitz-Birkenau et de Treblinka et de rencontrer la communauté juive sur place.
Le déplacement, à l'origine organisé en raison des fortes tensions entre l'Iran et Israël, avait été décidé avant les tueries de Toulouse et Montauban, a expliqué Jonathan Hayoun, président de l'UEJF, lors d'une conférence de presse.
Mais, avec l'assassinat de trois élèves et d'un enseignant d'une école juive de Toulouse le 19 mars par le tueur au scooter Mohammed Merah, "on a encore plus envie de faire ce voyage", a souligné M. Hayoun.
Destiné à revenir sur les traces de la Shoah et à lutter contre l'antisémitisme et le négationnisme, ce voyage vise aussi à encourager "les rencontres entre l'identité juive et l'identité perse", et à rappeler que ceux qui "prônent la haine des juifs sont aussi ceux qui prônent la haine de la démocratie", a insisté M. Hayoun.
Ce voyage permet de développer "l'amitié entre Juifs et Iraniens" et de "présenter nos condoléances après ce qui s'est passé à Toulouse", a ajouté Saghar Kasraie, porte-parole de la Confédération des étudiants iraniens.