Le président iranien Hassan Rohani effectue aujourd'hui une tournée européenne qui l'amènera à Paris le 28 janvier. Après la longue période de négociations sur son programme nucléaire militaire, l'Iran cherche ainsi à redonner une nouvelle vigueur à ses relations diplomatiques avec les pays européens et ainsi inciter les entreprises occidentales à investir chez elle. De fait, d'un côté comme de l'autre, la question des droits de l'homme a été mise sous le boisseau.
Un Etat qui détient le record mondial du plus grand nombre d'exécutions par habitant n'est pourtant pas un pays comme les autres. Au demeurant, l'économie y est contrôlée pour moitié par les pasdaran qui forment le cœur de l'appareil répressif du régime. Si la terreur islamiste qui a ensanglanté Paris en 2015 a profondément meurtri les Français, c'est quotidiennement que la population iranienne subit les scènes de pendaisons et de tueries sur les places publiques de Téhéran...
Il est de notre devoir de répondre aux aspirations ardentes du peuple iranien pour la démocratie. D'écouter les sans voix de la société civile qui, pour avoir réclamé justice et vérité, croupissent dans les prisons iraniennes par centaines telles que Narguesse Mohammadi, Atena Daemi, Zeinab Jalalian ... des syndicalistes tels que Reza Shahabi, Mansour Ossanlu, Ebrahim Madadi ... ou des sympathisants de l'opposition iranienne tels que Saleh Kohandel, Zahra Zehtabtchi, Maryam Akbari-Monfared.....Ce n'est qu'à cette condition indispensable que la France mettra en adéquation sa diplomatie d'ouverture et les valeurs de liberté qui fondent sa République.
Face à ces crimes qui heurtent la conscience humaine, il est de notre responsabilité d'agir contre l'impunité et pour la promotion d'un Etat de droit en Iran, seul moyen au demeurant de garantir la stabilité de relations économiques florissantes à long terme...
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