La vie s’est brusquement arrêtée ou presque, un jour d’été pour le docteur Françoise Pariente Ichou, Juive originaire d’Algérie, microbiologiste dans une grande entreprise pharmaceutique à Paris, femme dynamique fortement impliquée dans son métier. Le 6 août 2006, le verdict médical tombe, abrupt, sans appel : AVC, accident vasculaire cérébral. Dès lors, c’est la ronde infernale des hôpitaux spécialisés, des soins intensifs puis de la rééducation. Aujourd’hui, miraculée de l’AVC, Françoise Pariente Ichou considère qu’elle vit, d’une certaine manière avec un trou dans le cerveau. Mais, qu’importe, la vie continue. Avec la fureur de lutter d’une battante, elle a repris sa vie professionnelle. Elle raconte sa vie, avant, pendant et après, sa pratique libérale du judaïsme, sa téchouva, aussi, d’une certaine manière. De jolies poésies ponctuent cet ouvrage tout à la fois témoignage personnel et message d’un combat militant pour une meilleure prise en compte de la prévention et de la détection précoce de l’AVC.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Séguier. Préface du Dr France Woimant et du Pr Philippe Azouvi. Septembre 2008. 232 pages. 19 euros