Les blagues juives de Philippe de La Fuente

Moïse :

« Tout est Loi ».

Jésus :

« Tout est amour ».

Marx :

« Tout est argent ».

Freud :

« Tout est sexe ».

Einstein :

« Tout est relatif ! »…

Et pour vous inciter à lire ce bel album, quelques extraits.

Extrait de la première planche dite du « Complexe de supériorité »

Trois mamans sont attablées dans un bon restaurant de New-York.

La première dit aux deux autres :

- Cette semaine, mon fils est venu chez moi et il m’a dit : Maman, tu as vu dans quoi tu vis ? Tu mérites mieux que ça. Et il m’a renouvelé le mobilier de tout l’appartement.

La seconde lui répond :

- Moi, c’est pareil. Il m’a dit : Maman, tu as vu comment tu es habillée ? Et il a renouvelé toute ma garde-robe.

La troisième enthousiaste :

- Moi, c’est encore mieux. Le mien, il va trois fois par semaine, chez un Monsieur qu’il paye très cher pour ne parler que de moi.

Je ne résiste pas à la tentation de vous livrer une seconde planche « Risque zéro » :

Un train roule à toute allure. Deux Juifs sont dans le même compartiment.

Le premier demande au second l’heure. Mais le monsieur ne lui répond pas. Il pense alors qu’il est sourd. Lorsque le train arrive en gare trois heures plus tard, étrangement l’autre personnage lui répond enfin.

- Il est 17h30.

- Mais pourquoi vous me le dites maintenant que nous sommes arrivés ?

- Si tout à l’heure, je vous avais donné l’heure, nous aurions fait connaissance. Nous aurions sympathisé, vous seriez venu chez moi et vous auriez rencontré ma fille Comme elle est belle, vous seriez tombé amoureux et vous auriez voulu l’épouser et tu imagines que je vais donner ma fille à un garçon qui n’a même pas de quoi s’offrir une montre ? »

Philippe de La Fuente, Les blagues juives. 1- Mère promise. Ed Delcourt, 2006.