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Publié le 26 Février 2013

Sophie Scholl : « Non à la lâcheté » par Jean-Claude Mourlevat (*)

 

Nous présentons régulièrement à nos lecteurs les ouvrages de la collection « Ceux qui ont dit non » dirigée par Murielle Szac. Agréablement illustrés, synthétiques, ces petits livres, a priori destinés à un public jeune, sont tout à fait utilisables et profitables pour un lectorat adulte.

 

Nous avons signalé en son temps « Simone Veil. Non aux avortements clandestins » de Maria Poblete ( Newsletter datée du 29-06-2009) et, plus récemment, « Mordechaï Anielewwicz : « Non au désespoir » de Rachel Hausfater (Newsletter datée du 29-03-2011).

 

Le livre consacré à Sophie Scholl et à ses compagnons de combat dont son frère Hans et leur ami Christoph Probst qui luttèrent avec l'énergie et la fougue de la jeunesse avec leurs faibles moyens contre l'hydre hitlérienne permet, très opportunément, de rappeler au public, qu'il exista, au sein même de la société allemande,  une opposition, certes faible et mal organisée, au régime nazi. Le groupe de La Rose Blanche fut de ceux-là (1).

 

Née le 9 mai 1921 à Forchtenberg, protestante, quatrième d'une famille de cinq enfants, Sophia Magdalena Scholl a été arrêtée par la Gestapo à Munich alors qu'elle distribuait des tracts à l'université avec son frère. Après un simulacre de procès, elle a été condamnée à mort. Elle et son frère ont été décapités à la prison de Plötzenheim le 22 février 1943. Sophie Scholl n'avait pas encore 22 ans.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Actes Sud Junior. Février 2013. 96 pages. 8 euros.

(1) Pour en savoir plus sur La Rose Blanche, on pourra consulter notamment « La Rose Blanche, six Allemands contre le nazisme » d'Inge Scholl (Éditions de Minuit, 2008) et « Les roses du mal. Résistants allemands au nazisme » d'Anne Sizaire (Éditions Desclée de Brouwer, 2000).