Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Hors Normes

18 Octobre 2019 | 146 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

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Jeudi soir, j’ai eu le bonheur d’assister à une avant-première du dernier film d’Olivier Nakache et Éric Toledano : Hors Normes, au profit de l’appel national pour la Tsedaka.

Ce film nous emmène au cœur de la problématique de l’autisme et des difficultés que vivent les familles trop souvent seules et incomprises.

Olivier Nakache et Éric Toledano nous montrent surtout le travail effectué par des hommes et des femmes qui ont décidé que les murs pouvaient être brisés et franchis. Des êtres qui ne reculent pas devant les obstacles et l’incompréhension d’un monde qui a trop souvent tendance à tourner la tête, ou pire encore, à enfermer ceux qui le dérangent et qu’il ne comprend pas.

Les deux auteurs se sont immergés pendant deux ans au cœur même de deux associations qui depuis de nombreuses années, en dehors des normes, ont pris sur elles de s’occuper de ceux de ces jeunes, différents des autres, enfermés dans un monde du silence et parfois violent malgré eux.

L’interprétation de chaque personnage est d’une vérité criante qui nous transporte et réveille nos âmes. Pas un détail ne nous est épargné. Nous passons du sourire aux larmes sans nous rendre compte tout en refusant de tomber dans le pathos et le drame.

Vincent Cassel et Reda Kateb ne jouent pas, ils Sont ces responsables, qui, main dans la main, cœur à cœur, agissent fraternellement.

Ils sont ce juif et ce musulman, pratiquants qui ont décidé ensemble de se consacrer à ces enfants Hors Normes.

Ils sont Stéphane et Daoud, ces êtres exceptionnels qui, dans la vraie vie, œuvrent ensemble pour faire tomber les murs :
Celui du silence
Celui de l’isolement
Celui d’une administration trop souvent formatée, rigide et normée
Celui du racisme et de la haine.

À travers ce film Toledano et Nakache, Cassel et Kateb, mettent en lumière à la fois les drames mais aussi l’Humanité dans ce qu’elle a de plus beau.

Un film à ne pas manquer, pour une cause que nous devons faire nôtre et soutenir.

Une leçon de vie et un cri d’espoir poussé par ceux qui ne parlent pas mais qui nous font comprendre que face aux mauvais penchants que certains cherchent à réveiller aujourd’hui, que face aux extrémistes diffuseurs de haine, il y a des hommes et des femmes, barbus ou pas, portant Kippa ou foulard, chrétiens, musulmans ou juifs, venant de Paris ou de Banlieue, croyants ou non croyants, qui sont capables d’aimer.

Courez voir ce film, vous en ressortirez bouleversés mais plein d’énergie et heureux avec le désir, j’en suis sûr, d’agir et de soutenir le merveilleux projet destiné au Silence des Justes soutenu par la campagne de l’appel national de la Tsedaka

Gil Taïeb