Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Israël face à ses ennemis

21 Décembre 2018 | 247 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Pages

Opinion

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

 

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

Pages

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président américain Donald Trump, le contexte géopolitique au Proche-Orient est plus que changé. Rompant avec une diplomatie traditionnelle, Trump n’a cessé de surprendre. Après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et y avoir déplacé son ambassade, le président américain poursuit son chemin et prend des décisions qui   à chaque fois perturbent et interpellent.

Cette semaine encore, il a annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie affirmant que « les États-Unis n’ont pas vocation à être le gendarme du Moyen-Orient ». Cette déclaration inquiète tous les protagonistes de la région. Paris, Londres et Berlin estimant que « la coalition internationale contre l’État islamique a fait d’énormes progrès mais qu’il reste encore beaucoup à faire. »

Il faut surtout noter l’inquiétude des milices kurdes qui se retrouvent sous la menace d’une nouvelle intervention turque.

Au niveau israélien, l’annonce modifie l’équilibre précaire et place Israël face à son ennemi iranien installé en Syrie. Aux USA, elle a même entraîné la démission du ministre de La Défense. Cette nouvelle donne peut-être source d’inquiétude mais il semble, tout de même, évident qu’elle a été prise après des échanges entre au moins les trois principaux protagonistes que sont les Israéliens, les Américains et les Russes.

Chacun cherchant depuis longtemps à se débarrasser d’un ennemi dangereux ou d’un allié encombrant. Il est grand temps, comme ne cesse de le répéter le premier ministre Israélien, de voir l’Iran se retirer de la frontière Nord d’Israël.

Rappelons combien cette présence, tant en Syrie qu’au travers de sa branche Hezbollah au Liban, est une source de tension permanente et une menace vitale pour toute la population israélienne du Nord.

La découverte des tunnels et les interventions israéliennes prouvent chaque jour ce danger.

Un petit jeu s’étant même mis en place qui permettait à Israël de frapper son ennemi en territoire syrien et libanais sous le regard tolérant des responsables militaires russes.

Mais ce processus semble atteindre ses limites et la décision américaine surprenante, va redistribuer les cartes et surtout les responsabilités. Ces responsabilités, que nul ne veut assumer officiellement, préférant une attitude hypocrite vis-à-vis des terroristes du Hezbollah et des tyrans de Damas et de Téhéran.

Donald Trump reste et demeure imprévisible. Il perturbe une mécanique diplomatique qui jusqu’à ce jour,  avouons-le, ne s’est pas montrée très efficace. 

Il faut parfois des électrochocs pour redémarrer un cœur qui ralentit dangereusement. Espérons que comme pour le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, après les vociférations et les déclarations intempestives, le bon droit et le courage sauront vaincre les dictateurs et terroristes qui mettent à feu et à sang le moyen orient. 

Cette annonce américaine prouve une fois encore qu’Israël n’a d’autres choix que d’être fort, courageux, libre, et indépendant.   

Gil Taieb 

- Les billets de blog du Crif n'engagent que leurs auteurs -

 

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance